RS
FES $
Une récolte magnifique, — Il semble que les pr
de eur histoire. Pourvu qu'août n’appor
temps donnent une chance au soleil de faire son travail.
la ssmence, à cause de l'humidité, les experts er
boisseaux.
bon grain ...,.....,.,.ivraie
l'actualité
[} Or peut douter de la validité
d'une étude sur la criminalité
sexuelle qui vient d'être publiée
aux Etats-Unis, et qui attribue
cette criminalité beaucoup plus
à l'alcool qu'aux stupéfiants ou à
la pornographie. Car cette étude
a été faite entre 1941 et 1955,
dans deux prisons américaines.
Or il semble bien que la porno-
graphie (livres, revues, films, té-
lé) est beaucoup plus abondante
aujourd'hui qu'elle ne l'était
vers 1945 où 1955. Si on faisait
la même enquête aujourd'hui, il
nous semble bien que les résul-
tats pourraient être fort diffé-
rents. Par aiïlleurs, un ancien
geolier publie un livre “Sex and
Crime”, et il semble bien mettre
le sexe à la base de presque tous
les genres de crimes.
[1 Les coureurs de nouvelles ont
été froissés d'en apprendre si
peu sur l'affaire Rivard, de la
part des policiers, Un directeur
du service des nouvelles d’un
poste de TV montréalais a dit
sur son réseau: ‘Mesdames et
messieurs, après quatre mois de
recherches négligentes, la gen-
darmerie royale parle si peu que
ça touche à l’imbécilité. Comme
la presse et la TV auraient aimé
avoir tous les détails sur les re-
cherches de ia police, puis, sur
les allées et venues de Rivard!
De la part de la police, silence;
de la part de Rivard, des répon-
ses évasives comme tout. ‘Mais
quoi, ne puis--je pas prendre des
vacances comme tout le monde?
Eh bien, j'ai pris mes vacances,
et la plupart du temps dans la
belle province. Avec si peu, pas
facile de faire du journalisme à
sensation.
[Une autre leçon à l’occident
par l'orient: la Malaisie ne s’a-
baisse pas à envoyer sa plus belle
fille se parader en costume de
bain pour participer au concours
de beauté Miss Monde. ‘Noùs
voulons garder notre morale a--
siatique’, y dit-on.
OC Il y à de quoi s’alarmer. Chez
nos frères du sud, le crime a aug-
menté de 13 p.c. en 1964; depuis
1958, ii à augmenté six fois plus
que la population américaine. Le
président Johnson lance une vas-
te enquête pour déterminer le
pourquoi de cette rapide déca-
dence des moeurs et de la civi-
lisation.
[3 Si, parmi nos voyageurs de
VIA ‘65, il y en a qui ne sont pas
trop fervents patriotes, ils ont
pu rougir en entendant la bien-
venue que leur souhaita le pré-
sident de la Société Saint-Jean-
Baptiste de Montréal (que nous
ASS DL
o-vinces des prairies préparent la plus belle récolte
te pas de gelées hâtives, et que les pluies des derniers
| En dépit des 15 jours de retard dans
oient que la récolte dépassera les 700 millions de
Avec nos frères de Saskatoon
Le ‘Star-Phoenx’ appuie
la requête des Canadiens français
Le “Star-Phoenix” de Saskatoon,
l'un des deux quotidiens importants
de la Saskatchewan, a abordé dans un
éditorial du 15 juillet le problème de
l’école française dans la province, et
sur les principaux points en litige ac-
tuellement, il soutient la même position
que les Canadiens français.
Au départ il qualifie de “stupide”
l'opposition d'un petit noyau de réac-
tionnaires à l’enseignement du fran-
çais: “Nous ne pouvons comprendre
pourquoi tel groupe réagit ainsi aux
méthodes éducatives d’un autre grou_
pe ethnique. Cette situation en Sas-
katchewan nous oblige à traiter de
l'ennuyeux problème: bilinguisme et
biculturalisme”.
Distinction
Ie “Star-Phoenix” nie la réalité du
biculturalisme. “Le Canada, dit-il, est
un pays à multiples cultures et nous es-
pérons qu’il demeurera ainsi”.
“Nous avons le bilinguisme et nous
devons apprendre à en vivre. Les An-
glais et les Français ont été les races
fondatrices, et bien qu'ils furent plu-
tôt en faible position, les Français ont
obtenu la -garantie de certains droits
qu’il leur est légitime de conserver, à
moins qu’ils ne les abandonnent vo-
lontairement.
Statut officiel de la langue
française
“La langue française peut réclamer
de plein droit un statut officiel parce
qu’elle était présente ici lors de la
naissance du Canada et parce que ses
droits furent inclus dans la Constitu-
tion, Aucune autre langue ne peut ré-
clamer le même titre, et les immigrants
de tous les pays devraient être en me-
sure d'employer, selon que le veut la
Constitution, l'anglais et le français,
et de les apprendre à l'école.
“Cela ne veut pas dire que ces au-
tres nationalités doivent être empé-
chées d'utiliser leur langue ou de l'en-
seigner à leurs enfants. Au fait, cette
publions sur cette page). Une
couple de phrases sont gênantes
pour des Franco-Albertains qui
ont pratiquement abandonné
leur langue: “vous mous appor-
tez une leçon de fidélité et d'at-
tachement à notre culture; l’ex-
emple de votre vie de luttes con-
nuelles. . . La présence françai-
se que vous maintenez en Alber-
ta nous inspire une grande fier-
tés?
[1 Un 54e pays établit des rela-
tions diplomatiques avec le
Saint-Siège, c’est le Kenya. Le
Canada ne croit pas opportun
d'établir ces rapports, signe de
maturité (?).
” friraient
initiative ne ferait qu'enrichir notre
culture.
Les difficultés pratiques
“Tout en reconnaissant les droits des
langues anglaise et française, nous de-
vons reconnaître qu'il se présente de
réels obstacles aux solutions raisonna-
bles. Une difficulté de ce genre existe
à Saskatoon. Combien faut-il d’en-
fants désireux d'apprendre le français
dans un milieu anglophone pour éta_
blir une école spéciale? Un seul? Mé-
me le plus ardent défenseur de la lan-
gue française éviterait de demander
une telle chose. Alors, si un ne suffit
pas, combien en faut-il?
Suggestion
“Suggérer des écoles complètement
bilingues serait une bouchée trop gros-
se à avaler d’un seul coup pour la plu-
part des Canadiens; nous offrirons a-
lors un modeste commencement.
“Dans les parties du Canada où
l'anglais prédomine, les écoles qui of-
l’enseignement en français,
devraient enseigner l'anglais comme
langue seconde; dans les parties du
Canada où le français est la langue
prédominante, les institutions anglai-
ses devraient enseigner le français com-
me langue seconde.
“Cela assurerait au moins l’avanta-
ge pour ces groupes de communiquer
entre eux.
“II serait désirable, surtout dans les
régions où d’autres nationalités se-
raient concentrées, qu’on enseigne Ja
langue de cette nationalité comme troi-
sième langue.
“L’Acte scolaire devrait être
amendé”
“Quant à notre problème de Saska-
toon, nous croyons que l’Acte scolaire
n’est pas en accord avec l'esprit de Ja
Confédération quand il mentionne l’an-
glais comme la seule langue d’ensei-
gnement, et cet Acte devrait être a-
mendé.
“Le désir des parents d’avoir un en,
seignement en français pour leurs en-
fants n'est pas si simple à satisfaire.
Il n'est pas raisonnable de s'attendre
à ce que les autorités scolaires éta-
blissent une école séparée de langue
française à moins qu’on ne puisse lui
assurer une base économique.
Le point à négocier
“C'est là matière à négociations.
Mais ces négociations doivent porter
sur Ja possibilité économique d’une
école française et non sur ses droits
ou ses inconvénients. Nous croyons
que ce droit a été établi en 1867.
“Et nous croyons qu'il serait inté-
ressant pour le gouvernement et les
autorités scolaires de découvrir com-
bien de parents anglophones aimeraient
inscrire leurs enfants dans une école
de langue française pour une année
ou deux.”
Théâtre pour l'Université à Calgary
Voici éà ie l'Uni ité l'Alberta à érigé sur
âtre ultra-moderne que l'Université de
Dre F ne un nouveau cours fort avancé et pour les professeurs et pour les
On peut s'informer sur la portée de ces cours en $ adressant à
gary, 26 Avenue and 26 Street
NW. Calgary, Alberta.
le campus de Calgary, où dès cet au-
étudiants en art dramatique.
Information Office, University of Alberta at Cal-
$
(A.C.F.A. — F.C.F.C.)
a Survivance
Organe officiel des Associations françaises de l'Alberta et de la Colombie
VOLUME XXXVII
EDMONTON, ALBERTA
Message du président de la SSJB de Montréal
aux étudiants franco-albertains
; en visite au Québec
La SSJB de Mtl est toujours heureuse d’accueillir des Cana.
diens français des autres provinces qui viennent au Québec se
retremper dans un milieu plus français.
En vous recevant, la
Société poursubit une tradition vieille de plusieurs années et elle
consience d'exprimer à nouveau par ce geste sa sollicitude envers
les groupes français vivant hors du Québec, groupes auxquels elle
a apporté dans le passé et apporte encore une aide généreuse dans
la mesure de ses moyens pour épauler leurs efforts en vue de
conserver et de développer leur vie française.
Nous espérons vous être utiles et agréables en vous pilotant
dans les rues de Montréal et en vous faisant prendre un premier
contact avec lé Québec.
Soyez tout de même assurés que vous-
niêmes, vous nous apportez en même temps une leçon de fidélité
et d’attachement à notre culture ; l'exemple de votre vie de luttes
continuelles saura sûrement communiquer une énergie nouvelle
à vos hôtes du Québec.
Tous tant que nous sommes nous luttons
pour sauvegarder notre- identité foncièrement française.
La présence française que vous maïntenez en Alberta nous
inspire une grande fierté, et la Société Saint-Jean-Baptiste de
Montréal veut continuer à collaborer avec toutes les forces vives
‘anadiennes-françaises pour que le Québec demeure un forer ardent
qui aide tous nos compatriotes à demeurer fidèles à leurs origines
et à entretenir Ja flamme française où qu’elle brûle.
Enfin, nous souhaitons que vos yeux grands ouverts vous
permettent de voir plus que la façade de Montréal.
Nous voulons
que par delà les grands édifices et les gratte-ciel vous sentiez
battre le coeur de la population. Nous avons prévu à cette fin de
vous loger dans des familles canadiennes-françaises de la mé-
tropole.
Vous pourrez ainsi, croyons-nous, par un contact plus intime,
mieux voir et partant mieux comprendre comment l’on pense et
vit en français au Québec.
En terminant je vous souhaite un séjour des plus agréables
et des plus fructeux dans la Métropole et au Québec; je remercie
cordialement les divers organismes qui ont généreusement col-
laboré à cette fin avec la SSJB de Montréal.
Yvon Groulx
Président général de la
le 12 juillet 1963.
+
SSJB de Montréal
Des hommes d'affaires et des avocats
anglophones de Montréal réclament
que des droits égaux soient accordes
aux Canadiens français hors du Québec
Québec. —— Un avocat anglophone
d'Ottawa a demandé une revision de
la constitution canadienne pour qu’elle
assure aux Canadiens français le droit
de parler français dans les Cours de
justice à travers et, devant les comités
des législatures provinciales.
Un article de l'AANB, qui porte le
numéro 133, assure ce droit aux an-
glophones en terre québécoise et Me
John H. McDonald, d'Ottawa, a sug-
géré au comité parlementaire de Ja
constitution qu’il soit revisé pour accor-
der le même droit aux Canadiens fran-
çais partout au Canada.
“Suggestion intéressante”, a fait ob-
server M. Paul Gérin-Lajoie, président
du comité “mais n’implique-t-elle pas
la nécessité que tous les juges à travers
le pays puissent comprendre le fran-
çais”.
“I suffirait de recourir à un service
d'interprêtes,” a répondu Me McDo-
nald.
Celui-ci a par ailleurs insisté pour
que, partout au Canada, les Canadiens
français puissent s'exprimer en fran-
çais s'ils le désirent quand ils font af-
faires avec des représentants de l’ad-
ministration fédérale.
Le mémoire de McDonald affirme
que la constitution actuelle reste essen-
tiellement valable et qu'elle peut être
revisée pour répondre aux aspirations
des éléments divers du Canada.
D'autre part, un groupe d’avocats
et d'hommes d’affaires anglophones de
Montréal a recommandé que la cons-
titution canadienne donne des droits
égaux aux importants groupes de Ca-
nadiens français vivant hors du Qué-
bec ainsi que des droits équivalents aux
groupes anglophones du Québec.
“Nous reconnaissons dit le mémoi-
re, qu’un Québec indépendant est pos-
sible et qu'il correspond psychologi-
quement aux aspirations de plusieurs
Canadiens français. Néanmoins, nous
rejetons le séparatisme parce qu’il com-
porte de graves dangers pour le Ca-
nada comme nation, ainsi que pour les
Canadiens français et anglais comme
individus”.
Le groupe anglophone se dit con-
vaincu que les désavantages qui décou-
leraient d’un Québec indépendant sur-
passeraient de beaucoup les avantages,
et que le Canada français peut très
bien atteindre ses objectifs à l’intérieur
même du pays.
Importance économique
De tradition, dit le mémoire, la pré-
occupation du Canada français a con-
sisté notamemnt en la préservation de
ses lois, sa langue, et sa religion, ajou-
tant que récemment, les Québécois ont
compris l'importance de contrôler leur
vie économique. '
Le groupe anglophone affirme que
les Canadiens français ne sont pas assez
bien représentés dans l'industrie, no-
tamment par ce qu’ils n’y ont pas par
le passé démontré assez d'intrérêt, et
que cela n'est pas.la faute du Canada
anglais,
Les avocats montréalais demandent
encore que les Québécois de langue
anglaise apportent plus d'intérêt à lad-
ministration provinciale et espèrent
que le gouvernement favorisera une
telle participation.
Le mémoire recommande enfin aus-
si la création d’un secrétariat fédéral-
provincial, ayant un rôle consultatif,
et composé de membres des 11 gou-
vernements.
Avis important
Comme le veut la tradition |
des journaux hebdomadaires,
[LA SURVIVANCE ne sera pas |
publiée la semaine prochaine.
Nous espérons publier les
[résultats du Concours de Fran- À
çais dans notre édition du 11}
laoût, de même que la page |
mensuelle des Franco-Colom- À
t
MERCREDI LE 28 JUILLET 1965
No 38
Comment Hull voit son jumelage
avec la ville d’Edmonton
Le Conseil municipal a décidé una-
nimement de jumeler Hull à Ja capitale
de l'Alberta, Edmonton, à l'occasion
du centenaire de la Confédération.
Par cette résolution proposée et se-
condée respectivement par les éche-
vins Jean-Marie Séguin et Laurent
Groulx, le Conseil demande à tous les
hôteliers, restaurateurs, marchands
ainsi qu’à tous les citoyens d’accueïllir
d’une façon tout à fait particulière les
touristes et les voyageurs de la ville
d’'Edmonton et de faire en sorte que
leur séjour soit des plus agréables.
Le Conseil demande aussi à toutes
les associations de la ville de jumeler
leurs organismes à leurs homonymes de
la cité d’Edmonton de sorte que le ju-
melage des deux cités ne se fasse non
seulement au niveau politique mais
qu’il se généralise parmi toute la popu-
Jation.
Le Conseil demande aux dirigeants
de ces associations, dit la résolution,
de bien vouloir étudier la possibilité de
commanditer l'échange d'étudiants et
de voir aussi à organiser des rencon-
tres entre les résidants de deux cités.
“De plus, le Conseil désire inviter
les parents de la cité à favoriser l'é-
change d'étudiants entre les deux cités
en accueillant comme membre de leur
propre parenté tout étudiant d’Edmon-
ton qui pourrait être appelé à séjour-
ner à Hull.
Le visage français
La résolution souligne que la nation
canadienne est formée en majeure par-
faire un effort réel pour comprendre e
tie de deux groupes ethniques d’ori-
gines distinctes et que chacun de ces
deux groupes sont fiers du pays de
leurs ancêtres, de leur langue, de leur
+
histoire, de leurs exploits et de leurs
traditions.
Elle ajoute que pour ne former qu’u-
ne seule grande, forte et fière nation,
chaque concitoyen du Canada doit
accepter les coutumes et les tradi-
tions d'origine de l’autre groupe. Il est
donc désirable et souhaitable qu’une
compréhension mutuelle naïisse et crois-
se dans le coeur de tous les Canadiens
sans distinction de race ou de religion.
“Le Conseil considère qu’un ex,
cellent moyen d’extérioriser ses senti-
ments d'expression pour faire connaî-
tre ses cultures et ses traditions est le
jumelage de cités ou de villes dont les
origines raciales sont différentes l’une
de l’autre.
“Le jumelage de Hull à Edmonton
favorisera et facilitera l'échange de ci-
toyens entre les deux villes et fera
ainsi connaître l’ouest du Canada aux
gens de Hull et le visage français du
Québec aux résidants d'Edmonton.”
Une délégation
Une délégation d’'Edmonton formée
du maire Vince Dantzer, du président
du comité municipal du centenaire de
cette ville, M. J. R. Holgersen, et de
représentants de divers organismes so-
ciaux, dont la Chambre de commerce,
effectuera une visite officielle à Hull
le 15 ou le 16 août.
Ces personnes discuteront alors a-
vec le maire Marcel D’Amour des
moyens à prendre en vue de favoriser
les échanges entre les citoyens des
deux villes, en prévision de 1967. Le
maire D’Amour doit ensuite se rendre
à Edmonton. La date de son voyage
n’a pas encore été déterminée. “Les
gens d'Edmonton, a dit M. D'Amour,
sont les plus hospitaliers après ceux
de Hull, évidemment.”
*
La famille canadienne-française,
institution qui se desintègre
La famille canadienne-française,
nombreuse et exubérante, telle que
symoblisée par les personnages de la
famille Plouffe, est une vénérable ins-
titution qui s'écroule, au dire de M.
Philippe Garigue, doyen de la Faculté
des sciences sociales de l’Université de
Montréal. “L'image de la famille cana-
dienne-française d’antan, solide com-
me un roc et imperméable aux chan.
gements de l'extérieur sur le plan so-
cial, a disparu ou presque”, a déclaré
le professeur.
La situation se présente à l'inverse,
alors que les études et statistiques ont
démontré qu’au Québec, les couples
se marient jeunes. Autrefois, les gens
entraient dans la vie conjugale à un
âge plus avancé et les enfants qui de-
vaient naître, motivaient ces unions
matrimoniales.
Désintégration familiale
M. Garigue note que le taux des
mariages s'est accru au cours des ré-
centes années, mais par ailleurs, on en-
registre moïns de naissances, Ces cons-
tatations et d’autres signes avant-cou-
reurs de la désintégration de la famille
suscitèrent des inquiétudes dans une
grande partie de la province, précise
M. Garigue.
C’est ce qui donna lieu à la créa-
tion de l’Institut Vanier de la famille,
à l’instigation du gouverneur-général
et de Mme Vanier, dont le but est
d'étudier les problèmes inhérents à la
famille dans la société moderne. L’ins-
titut obtenait sa charte en avril de cet-
te année, Il y eut aussi le Conseil
supérieur de la famille composé de
neuf membres.
Cet organisme, créé en juin 1964,
dans le but de conseiller le ministère
de la Famille et du Bien-Etre social
du Québec, a pour rôle de suggérer
des lois susceptibles de maintenir la
vie familiale.
Délinquance juvénile
Parmi les autres problèmes qui sont
une menace à Ja stabilité de la famil-
le, on mentionne encore le nombre
croissant de séparations légales des
conjoints et les cas, de plus en plus
nombreux, de délinquance juvénile.
Le professeur Garigue explique que
les Canadiens français ont maintenant
— selon Philippe Garigue
de plus hautes ambitions, tant sur le
plan du niveau de vie que sur celui
de l'instruction à donner à leurs en-
fants. Les familles qui n'ont pas de
ressources financières en rapport avec
leurs aspirations préfèrent éleyer moins
d'enfants.
Solutions suggérées
Comme solution à ces problèmes
complexes concernant la base de la so-
ciété, M. Garigue croit qu’un nouveau
modèle familial pourrait être formé
par une loi sociale.
Le Conseil de la famille souhaite que
des allocations du gouvernement pro-
vincial permettent à de jeunes couples
d'élever des enfants comme aussi à ai-
der les pères de famille à payer les
frais de scolarité.
Des mères qui travaillent pour aug.
menter le budget familial pourraient
rester à la maison si elles recevaient
une somme d’argent du gouvernement
provincial. Le Conseil supérieur de la
Famille, qui a récemment soumis un
rapport de ces études et suggestions, a
également demandé aux organisations
affiliées au ministère de la Famille et
du Bien-Etre social de présenter des
mémoires sur les problèmes considérés
comme plus urgents sur le plan fami-
lial.
&————_— ©
La Cause
de Mgr Grandin
ROME (CCC) -— La Congrégation
des Rites s’est réunie en séance pré-
paratoire pour étudier le cause des ser-
viteurs de Dieu Vital Grandin et
Adolphe Petit.
Mgr Vital Grandin, om.i., est mort
à Edmonton en 1902. Il naquit à
Saint-Pierre sur Orthe, en France, en
1829, Il fit ses études au séminaire
du Mans et des Missions-Etrangères
de Paris, puis entra chez Oblats de
Marie et fut ordonné prêtre en 1854.
Envoyé au Canada, il fut affecté à la
mission de Saint-Boniface et, en 1857,
alors qu'il n'avait que 28 ans., il fut
nommé évêque-coadjuteur. IL fut plus
tard élu évêque de Saint-Albert, de-
venu aujourd'hui Edmonton, ‘où il
mourut en 1902.
commune,
l'art et l’ordre moral
Dans son discours aux membres du “Centre théâtral italien” le
pape à déploré l’activité ‘‘de ceux qui, a-t-il dit mettent leur talent et
leur art au service de l'erreur, de l’impiété, du gain ignoble et de la
dépravation des moeurs”.
“Nous savons combien est impopulaire désormais dans tant de
milieux le rappel aux exigences supérieures de l’ordre moral, lorsque
sont en discussion les aspects artistiques d'un spectacle, Nous savons
qu'il est des producteurs qui se vantent des règles de la morale
Nous savons aussi, hélas, qu'une grande partie de la
production théâtrale est ternie par des scènes honteuses et par
une conception négative des valeurs que nous devons considérer
comme fondamentales et sacrées parce qu'elles régissent la vie
veritable de l'homme, sa dignité, sa bonté, sa destination naturelle
et surnaturelle.”
— Paul VI
Page 2
Ottawa face
aux provinces
THE NEWS (Medecine Hat, Al-
berta) — M. Guy Favreau n'aurait
jamais dû accepter un autre portefeuille
au sein du cabinet. Cela est bien
évident d’après le rapport Dorion et les
échos qu'il a eus. Mais se n’est pas
notre intention ici d’énoncer de nouveau
ces mêmes raisons.
Le voilà donc président du Conseil
privé, “responsable des relations fé-
dérales-provinciales.” Alors, le ministre
dont le prestige est à son plus bas
niveau parlera au nom du Canada
lorsque le gouvernement central, faible
et abandonné à lui-même, négociera
avec les provinces puissantes dans quel-
ques jours.
Mais cela importe peu.
Alors, le leader de l'aile libérale
québevoise, qui s'est révélé davantage
le champion provincial du Québec à
Ottawa, sera le porte-parole du Ca-
nada à la prochaine conference fédé-
rale-provinciale,
Maüs cela importe peu, encore une
fois.
Pourtant, cela devrait avoir beau-
coup d'importance. Mais ça n’en a
pas puisque, de toute façon, le pre-
mier ministre Jean Lesage continuera
à brusquer M. Pearson pour obtenir
de lui d’autres concessions aux moments
qu'il jugera opportuns à la faveur de
réunions à huis clos.
+ * +
l'affaire Rivard:
cloche d'alerte
THE FREE PRESS (Winniepg) —
C'est non sans raison que le rapport
Dorion est devenu le centre d’un furieux
débat politique. Les partis de l’oppo-
sition sont tout à fait justifiés d’en tirer
le plus d'avantages possible tandis que
le gouvernement doit se défendre du
mieux qu’il peut. Mais la récente en-
quête a mis au jour un fait qui est
au-dessus de tout débat partisan et
bien plus grave pour le pays que le
sort éphémère de ses hommes poli-
tiques. Il s’agit de la Mafia qui a
réussi à s’infiltrer avec un certain suc-
cès dans l'Etat canadienê
Ces forces mystérieuses qui en-
touraient Lucien Rivard et qui lui ont
finalement permis de quitter le pays
ne connaissent pas de frontières na-
tionales. L'univers est leur domaine.
Elles n’ont pas corrompu un seul mem-
bre du gouvernement canadien et ces
criminels internationaux ont eu la sa-
gesse de ne pas tenter l'expérience,
- mais ils furent en mesure de se servir
de hauts fonctionnaires qui étaient pla-
cés juste en-dessous du niveau du ca-
binet et quelques-uns de ces hauts
fonctionnaires n’ont peut-être pas ré-
alisé ce qu'ils faisaient.
L'appareil criminel était suffisam-
ment riche pour financer les pressions
exercées pour obtenir la libération de
Rivard et assez puissantes pour le se-
courir lorsque le pression a échoué.
Ces méthodes sont familières dans
certains pays mais elles sont nouvelles
Lettre du Pape aux
éditoriaux anglophones de l'Ouest
au Canada. Le scandale Rivard diffère
des scandales passés parce que pour
la première fois, du moins à la con-
naissance du public, un syndicat crimi-
nel bien organisé était derrière. C'est
avec raison que M. Pearson dit que
c'est le devoir de son gouvernement
d'écraser cette conspiration avant qu’-
_elle prenne de lenvergure.
Dans quelle mesure a-t-elle pris
de l'ampleur? Le juge en chef du
Québec, M. Frédéric Dorion, se pré-
occupait de certaines questions spéci-
fiques et il y a répondu. Les préoc-
cupations du Parlement vont beaucoup
plus. loin. Maintenant que le Canada,
avec ses’ richesses abondantes, exerce
un attrait particulier pour le crime,
il doit réaliser que les organisations cri-
minelles qui fonctionnaient dejuis long-
temps déjà ailleurs, ont apprécié les
occasions intéressantes qui se présen-
taient à elles au Canada. L'affaire
Rivard est en quelque sorte une cloche
qui a donné l'alerte et le Parlement se
doit d’y répondre.
+ + x
une décision
qui a trop traîné
THE FREE PRESS (Nanaimo, C.-B.)
— Le question de savoir si les droits
des richesses sous-marines appartien-
nent à Ottawa ou aux provinces est de-
meurée sans réponse ferme pendant
plus d’une décennie. Le premier mi-
nistre du Québec; M. jean Lesage, se
propose d'en obtenir une lors de Ja
prochaine conférence fédérale-provin-
ciale . ..
Il se pourrait qu'un trésor inépuis-
able de minéraux et de pétrole soit
découvert sous les milliers de milles des
eaux côtières du Canada. Les per-
spectives de partager les royautés
futures provenant d’une réserve iné-
puisable de richesses sont suffisantes
pour exciter tout trésorier provincial.
Or, la juridiction de ces droits n'a ja-
mais été établie constitutionnellement.
L'AABN occarde au gouvernement
central la juridiction sur la navigation
et les pêcheries, Mais le gouverne-
ment fédérale étendrait sûrement l’in-
terprétation pas mal loin en prétendant
que c'était l'intention des Pères de Ja
Confédération d'inclure tout ce qui se
trouvait au-delà des côtes, y inclus
les droits miniers et pétroliers.
Le Québec n’est pas la seule pro-
vince à revendiquer ses droits. La Co-
lombie-Britannique est intéressée d’une
façon vitale et il en va de même
des provinces atlantiques.
Il est difficile de comprendre pour-
quoi une décision aussi importante
pour le développement des richesses
naturelles du Canada a été différée
pendant de si nombreuses années. Une
décision de principe devrait être arrè-
tée au cours de la conférence fédéra-le-
provinciale qui aura lieu sous peu.
Le Canada ne peut se permettre des
conflits prolongés qui ont été com-
“Semaines sociales de France”
PARIS (CCC)—La cinquante-deux-
ième session des “Semaines sociales de
France,” qui s’est ouverte dernièrement
à Brest et dont les travaux sont consa-
crées au problème de Furbanisation, a
été inaugurée par la lecture d’un im-
portant message adressé au nom du
Pape Paul VI par le cardinal Amleto
Cicognani, secrétaire d'Etat, à M. Alain
Barrère, président des Semaines so.
ciales.
Devant l'ampleur du bouleverse--
ment social qu’entraîne le phénomène
de urbanisation, écrit le Pape, “le
chrétien se doit de réfléchir non seule-
ment aux faits et à leurs conséquences
mais aussi aux valeurs qui sont en
cause. Car c’est l’homme qui est mis
en question. Aussi importe-t-il de se
demander quelle action entreprendre
pour que soient non seulement sauve-
gardées mais, s’il se peut, affermies ces
valeurs absolues et permanentes. Quel-
les sont ces valeurs?
“C'est tout d’abord, poursuit Paul VI,
la transcendance de la personne hu-
maine. C’est une exigence première
que notre évolution de structure, pas
plus qu'aucune organisation temporelle,
ne pourra légitimement remettre en
question, inséparable de la personne,
la famille, cette première cellule so-
ciale est, comme elle, inviolable.”
“En transmettant la vie, ajoute le
Pape, le foyer communique aussi tout
un patrimoine spirituel et temporel
précieux, héritage qui ‘s'enrichit de
l'apport des générations successives.
L'enfant y reçoit, avec la vie, des ma-
nières de penser, de sentir et d'agir et
qu’il s’assimile peu à peu et à travers
lesquelles il fait progressivement l’ap-
prentissage de sa liberté. Cela non
plus aucun progrès ne saurait le dimi-
nuer, ni aucune structure l'abroger
sans attenter aux imprescriptibles pré-
rogatives de la personne.
LA SURVIVANCE
Hebdomadaire publié tous les mercredis à
10010 - 109ème rue, Edmonton, Alberta.
Troisième valeur fondamentale: la
primauté du pirituel. C'est donc la
référence au destin transcendant de
l'homme qui servira de norme aux con-
tingences de l’ordre temporel, qui doi-
vent être orienter vers le soutien
et la promotion du spirituel.
Le phénomène d'urbanisation est à
la fois signe, cause et effet d’une trans-
formation radicale de la société et
d’une mutation profonde de la psycho-
logie humaine. L'homme qui hier
encore était fixé sur sa terre ou dans
sa vie est devenue mobile, D'enraciné
il est devenue migrant. Alors qu'il
était jusqu-ici solidement ancré dans
son milieu social d’origine le voici dé,
sormais, déclare Paul VI, écartelé entre
une pluralité d’ appartenances diverses
et hétérogènes au sein desquelles il
ressent sa solitude. La révolution ur-
baine donne naïssance à de nouveaux
processus culturels, économiques et po-
litiques. L'homme est exposé à s’y
perdre dans l’anonymat. On perçoit
donc l'importance des transformations
à opérer pour permettre au citadin de
se constituer un cadre familial où les
personnes puissent s'épanouir, s’ouvrir
en même temps à l'extérieur et établir
à l'intérieur du tissu urbain de solides
liens communautaires. Il n’est pas
question de s’abandonner à de vains
regrets devant l'inévitable disparition
d’un passé révolu. Mais Fhumanisa-
tion des cités démesurément agrandies
se révèle aujourd'hui comme la tâche
la plus ardue, et en même temps la
plus urgente.
C'est-à-dire que l'aménagement ur-
bain, indique le Pape, exige des options
courageuses qui n'iront pas sans la
remise en question de notions préten-
dûment traditionelles mais qui ne sont
en fait que l’abusive protection d’'in-
térêts particuliers. I] ne faudra pas
craindre, par exemple, de rappeler que.
Tél: Direction: GA 2-0388; Imprimerie: GA 2-4702
Journal indépendant en
entièrement consacré \
Directeur: R.P. Jean Patoine, om.
Rédacteur: R.P. Clément Tourigny, om.
PRIX DE L'ABONNEMENT
$3.50 par an ou $2.00 pour 6 mois;
Etats-Unis et Europe: $4.50 par an.
Organe officiel des Associations françaises
d’Alberta et de Colombie,
olitique et
la cause r
gieuse et nationale.
13)
Autorisé comme envoie postal de la deuxième classe,
Ministère des Postes, Ottawa, avec paiement comptant.
MERCREDI LE 28 JUILLET 1965
muns entre le gouvernement de Wash-
ington et les Etats aux USA où les
droits concernant les richesses sous-
marines ont été l'objet de multiples
désaccords.
+ s L 2
trop de queues
pour le chien
THE COLONIST (Victoria, C.-B.)
— L'un des grands dangers auxquels
l'unité canadienne doit faire face à
l'heure actuelle provient du fait que
le gouvernement minoritaire d'Ottawa
n’a ni la force ni la détermination qui
sont caractéristiques de la majorité des
gouvemements provinciaux. L'inapti-
tude du gouvernement Pearson à diriger
les affaires du pays ne lui est pas
entièrement imputable. Dans sa po-
sition précaire, il lui faut faire preuve
de prudence a4lors que, normalement,
il devrait afficher de la fermeté.
Cette malheureuse situation, carac-
térisée par de l’inertie à Ottawa, fait
contraste avec les administrations ré-
solues dirigées par les premiers minis-
tres Stanfield de la Nouvelle-Ecosse,
Jean Lesage du Québec, John Robarts
d’'Ontario, Duff Roblin du Manitoba,
Manning d’Alberta et Bennett de la
Colombie-Britannique. ‘Tous ces gou-
vernements, par leurs réalisations et
leurs initiatives, éclipsent le gouverne-
ment central, et peut-être, sur le plan
personnel, le premier ministre Pearson
lui-même.
Dans cet ensemble de circonstances,
il y a de nombreux obsbervateurs de
la scène canadienne qui affirmeront
sans équivoque qu’il y a trop de queues
provinciales qui agitent le chien na-
tional.
Il résulte d’un pareil état de choses
un affaiblissement de l'influence fé-
dérale au détriment de Ia concorde
et de l’unité nationale . . .
+* + +
MeClellan
devrait démissionner
THE TIMES (Trail, C.-B.) — Les
politiciens ont suborné ja spontanéité
et l’habileté de la Gendarmerie royale
dans l'exercice de son devoir; c'est
là la conclusion à laquelle toute per-
sonne éclairée en viendrait validement
après avoir pris connaissance du rap-
port Dorion et des événements subsé-
quents. Il ne peut y avoir d’autres
explications à la malheureuse situation
dans Jaquelle le commissaire McClellan
se trouve à Ja suite de l'enquête au
sujet de cette offre de pot-de-vin.
Il est inconcevable que le principal
policier de carrière du Canada n'aurait
pas mené une enquête en bonne et
due forme dans les allégations de Me
Lamontagne, à moins qu’on lui ait
ordonné de ne pas le faire. La meil-
jeure décision que pourrait prendre
M. MecClellan, s'il désire servir les
meilleurs intéréts du pays aujourd’hui,
serait de démissionner en guise de
le droit de propriété ne doit jamais
s'exercer au détriment de Futilité
commune. Il y a là, sans nul doute,
un douloureux conflit à surmonter entre
droit privé acquis et exigences com-
munautaires primordiales: c’est la vo-
cation des pouvoirs publics, gardiens
du bien commun, de s'attacher à le
résoudre avec l’active participation des
personnes et des groupes sociaux qu’-
on saura associer à la recherche des
buts, comme au choix des moyens.
C'est à ce prix que l’organisation de
l'espace urbain pour les hommes se
fera selon les exigences sociales du
message évangélique, dont le ferment
a toujours la force de faire éclater les
égoïsmes des comportements person-
nels et collectifs. Les responsables,
souligne-t-il, devront donc dépasser les
raisons d'opportunité immédiate te pro-
voquer les sacrifices personnels indis.
pensables pour que l’agglomération ur-
baine soit vraiment construite au ser-
vice de l’homme.
On prendra soin cependant d'assurer
les indemnisations postulées par les
droits privés légitimes et aussi de faire
place aux exigences esthétiques et ar-
tistiques qu'il ne faut pas négliger, pré-
cise le Pape, si l’on veut donner à
l'homme un cadre de vie harmonieux
et équilibré.
Enfin, il ne suffit pas d’assurer la
satisfaction des besoins corporels et
des légitimes requêtes économiques et
culturelles mais, conclut le Pape, il faut
encore aider les personnes à s’accom-
plir. dans leur totalité, y compris dans
leurs relations avec Dieu. Mais plan-
ter des églises ne suffit pas. C'est
l'effort pastoral dans son ensemble
qu’il faut adapter à une situation nou-
velle, Que de champs nouveaux s’ou-
vrent par là à l’activité du clergé et à
l'apostolat des laïcs. C'est une civilisa-
mouvement d'urbanisation qui modèle
rent par là à l’activité du clergé et à
le monde d’aujourd’hui.”
Dieu nous parle:
Dieu nous a donné la vie éternelle et
cette vie est dans son Fils. (I Jn 5, 11)
Ne rendez pas mal pour mal, insulte pour
insulte. Bénissez, au contraire, car c’est à
cela que vous avez été appelés, afin d’hé-
riter la bénédiction. (I Pierre3, 9) |
Pour l’amour du Seigneur, soyez sou-
mis à toute autorité humaïne. (I-Pierre 2,
(TEXTES CHOISIS PAR LA SOCIETE
CATHOLIQUE DE LA BIBLE.)
LA SURVIVANCE
protestation.
En partant, il devrait .exposer sa
propre version — ce qui lui vaudrait
l'admiration générale, sauf celle de la
présente administration à Ottawa.
Le commissaire McClellan a encore
un an de service avant sa retaite. S'il
démissionnait maintenant, il retirerait
sa pleine pension. S'il quittait dans
les circonstances qu'un grand nombre
de Canadiens approuveraient, il re-
hausserait considérablement Île pres-
tige du corps de police dont l’image a
été passablement ternie par l’ingérence
de certains politiciens, ces derniers
temps. PUR
‘A moins qu'il ne fasse de la lumière
rapidement, le commissaire McClellan
deviendra la victime de lun des scan-
dales les plus sordides qui ait éclaté
au sein d'un gouvernement au Canada.
æ + +
saboter la Commission
Laurendeau-Dunton
THE NEWS (Medecine Hat, Al-
berta) — Ce dont ce pays a besoin,
c'est d’une commission pour saboter la
Commission royale d'enquête sur le
bilinguisme et le biculturalisme — en
supposant qu'il n’existe pas de moyen.
P
plus simple pour s’en débarrasser.
Le dernier reproche formulé contre
le commission B-B, qui a pris l'habitude
de se fourrer le nez partout, vient de ce
qu’elle demande maintenant aux Ca-
nadiens comment ils ont voté lors des
dernières élections fédérales et provin-
viales, s'ils ont appuyé le premier mi-
nistre Pearson lors du dernier scrutin
et s'ils lui renouvelleront leur con-
fiance la prochaine fois.
Peu importe qu'on nous explique
que “ces questions sont posées non
pour recueillir des informations poli-
tiques mais pour vérifier la valeur des
sondages faits sur des questions tou-
chant de plus près les attributions de
la Commission royale.”
La question a été soulevée aux Com-
munes par M. Harold Winch — NDP-
Vancouver-Est — à qui le premier mi-
nistre a répondu qu'il fera enquête à
ce sujet.
“Si ce renseignement est fondé, de
souligner M. Winch, en Chambre, peut
être que le moment de se débarrasser
de la commission Laurendeau-Dunton
est venu.” ’
Bravo? Bravol La commission, qui
semble s'être fixée comme objectif de
désunir le Canada, a depuis longtemps
déjà trop de corde avec laquelle elle
joue — il est à espérer que cette fois
elle finira par se pendre.
+
La revue MAINTENANT
perd son
MONTREAL (CCC) — Le fonda-
teur et le directeur de la revue “Main-
tenant,” le R.P. Henri-M. Bradet, a
été relevé de ses fonctions par son su-
périeur général, le T.R.P. A. Fernandez.
La revue mensuelle “Maintenant”
appartient aux Dominicains et avait été
fondée en 1962. Le P. Bradet, âgé
de 50 ans, en fut le fondateur et il
en était encore le directeur jusqu'à son
renvoi.
Considérée comme d'esprit très ou-
vert et même parfois comme d’avant-
garde, le revue comptait peut-être
autant d’ennemis que d'amis.
Le renvoi du P. Bradet de son poste
de directeur de “Maintenant” a été
décidé à Rome par le supérieur géné-
ral des Dominicains, le T.R.P. Aniceto
Fernandez. La décision était contenue
dans une lettre que celui-ci adressa au
provincial canadien des Dominicains,
le T.R.P..Thomas-M. Rondeau, et elle
fut communiquée au P. Bradet jeudi
dernier.
“On ne ma donné aucune raison.
Je n'ai même pas vu la lettre,” a dé-
claré au journal “Le Devoir” le R.P.
Bradet, qui a ajouté: “Apparement,
c’est encore la mode à Rome de con.
gédier des gens sans dire pourquoi.”
Même si le P. Bradet estime qu’-
aucun article particulier n’a été la
cause de son renvoi, certains observa-
teurs croient que les nombreux articles
que “Maintenant” a consacrés à Ja
régulation des naissances pourraient
avoir précipité le limogeage de son di-
recteur. Mais il est non moins vrai
que la revue avait abordé à peu près
toutes les questions brülantes au Ca-
nada français. ;
Néanmoins, la revue continuera de
paraître. On ignore toutefois qui suc-
cédera au P. Bradet comme directeur
de “Maintenant” et quelle orientation
prendra désormais Ja revue.
La renvoi du P. Bradet a suscité
beaucoup d’émoi dans les milieux ca-
tholiques. Nul ne conteste aux su-
périeurs le droit de déplacer leurs
sujets, mais c’est le procédé qui a
déplu à l'opinion, comme l’écrivait
Marcel Adam, dans “La Presse” du 17
juillet.
La revue “Maintenant” n’était pour-
tant pas sans faiblesses. “On avait
parfois l'impression, écrit Claude Ryan
dans “Le Devoir” du 19 juillet, que les
sujets abordés étaient trop amples,
trop complexes non seulement pour la
préparation de certains collaborateurs,
+
SI y a un schisme en France,
il se situe “dans les coeurs”
Arras (CCC) — Répondant à un a-
mi qui l'interrogeait sur “le danger
d'un schisme qui pourrait intervenir
dans l'Eglise de France”, Mgr Huyghe,
évêque d'Arras, souligne, sous le titre:
Vivre dans l'Eglise (dans Eglise d’Arras
du 4 juin), qu'à son avis “le problème
ne se situe pas au plan juridique”. Il
ajoute: “Que des catholiques, pris indi-
viduellement, quittent l'église après
Vatican II en faisant connaître publi-
quement leur décision, ce n’est pas im-
possible, mais je ne crois pas que l’ac-
tuel Concile provoque en France un
véritable schisme.” L
Le problème se situe “à l’intérieur
des coeurs”, précise Mgr Huyghe, car
“il n’est pas nécessaire qu’un chrétien
fasse schisme publiquement pour qu'il
se sépare de l'Eglise. La question qui
m'est posée se traduirait plutôt ainsi:
N'y a-t-il pas, en France, des chrétiens
qui, déjà, à l’intérieur de leur coeur,
ont quitté l'Eglise?” Le problème est
d'importance, et il nous est posé à
tous.
Il est normal qu’à l'intérieur d’un
corps vivant, il y ait des tensions entre
les personnes. La tension est le signe
de la vie et, bien plus, la condition du
progrès et de la croissance de l'Eglise.
Il est bon que les catholiques ne soient.
pas du même avis dans les questions
libres et qu’ils se le disent avec loyau-
EN VENTE CHEZ
. une campagne d’intimidation
‘té. Nous ne voulons pas d’une Eglise
monolithique . ..
Inquiétude
pour l'unité?
Cependant, en ce qui concerne l’uni-
té, il y a des signes qui justifient l’in-
quiétude. Que voulait-on obtenir par
auprès
de lépiscopat français? Que par peur
d'un schisme, ou du moins devant l’é-
talage des divisions des catholiques, les
évêques ralentissent le mouvement de
rajeunissement de l'Eglise (aggiorna-
mento) voulu par Jean XXII? On a
tenté de jeter le discrédit sur l'effort
apostolique que le Concile a confirmé
et intensifié. On a attaqué pêle-mêle
les nouveauà prêtres, les nouveaux é-
vêques, la nouvelle théologie et . . .
la nouvelle liturgie qui est le thème fa-
vori d’une floraison de libelles souvent
anonymes.
Faut-il qu'un évêque consacre tous
ses efforts pastoraux à essayer de re-
grouper les catholiques au risque d’ou-
blier ceux qui sont loin? Ce serait com-
me si, dans une famille divisée, un pè-
re cessait toute activité professionnelle
pour se consacrer exclusivement à la
réconciliation de ses enfants! La mis-
sion de l'Eglise, c’est l’évangélisation.
Et il est clair que nous n'avons pas
tout fait dans ce domaine et que le
Concile n’a pas produit tous ses fruits.
11540 ave Jasper
Edmonton
488-1212
: Comment prévoir le temps
“ par Eric Neal
Plus besoin de la météo et de ses rapports trop peu ex-
acts. Initiez-vous vous-mêmes à reconnaître les signes atmos-
phériques, prophètes de la température, et cela pour des
années à l’avance.
Après avoir lu ce volume, vous pourrez choisir la date
de vos vacances, en étant certain de prendre une période de
température idéale.
$1.00
directeur
mais aussi pour le type de présentation
que pouvait en faire “Maintenant:
Il en résultait parfois une impression
de bonne volonté un peu .confuse qu'-
on eût souhaitée soutenue par une plus
grande rigueur intellectuelle.” |
“Mais cette faiblesse difficilement
évitable à l'intérieur de la formule très
libérale qu'avait choisie le P. Bradet,
était compensée par un immense avan-
tage: “Maintenant” favorisait L ex-
pression, à l'intérieur de la maison
catholique, d’un grand nombre d’in-
quiétudes très. réelles qui se fussent
exprimées de toute manière sous
d'autres auspices. La revue na in-
venté aucun probblème n’a créé de
toutes pièces aucun sujet: elle a lit-
téralement puisé ses thèmes dans la
conscience du milieu que nous formons
ensemble.” .
Après avoir souligné que certaines
“réponses” proposées par les collabo-
rateurs de “Maintenant” ont été cri-
tiquées, et qu'on a peut-être oublié
que, dans plusieurs cas, les “questions
méritaient autant d'attention que les
“réponses,” le directeur du “Devoir”
ajoute que ce qui surprend, ce n'est
pas le départ du P. Bradet, car aucun
religieux n'est propriétaire de la charge
qu'il occupe, mais plutôt la manière
dont s'effectue le départ.
Deux points paraissent en particulier
cbscurs à M. Ryan: le fait qu’on n’a
point communiqué à l'intéressé les
raisons précises de son renvoi, puis la
discrétion extrême des supérieurs ca-
nadiens des Dominicains. “Ceux-ci,
écrit-il, avaient confié au P. Bradet un
poste directement relié à la formation
de opinion publique. Maintenant
au’ils le retirent de ce poste dans des
circonstances apparemment extraordi-
naires, ils devraient expliquer au pu-
blic la nature et les motifs de leur dé-
cision. C'est un frère qu'on enlève
brusquement du milieu d’une com-
Mercredi le 28 juillet 1965
A à a ee
munauté intellectuelle qu'il avait Jabo.
rieusement travaillé à édifier: 13 com.
munauté qu l'a reçu, écouté, soutenu,
a la droit, me semble-t-il, de savoir
pourquoi il la quitte.”
LU +
Pour préparer
le congrès de
Criminologie
Maintenant en préparation a: Con-
grès International de Criminologie qui
se tiendra à Montréal du 20 août au
3 semptmbre, a publié un :i:m2ro
spécial qui contient seize articles dont:
CRIMINOLOGIE CANADIENNE:
D. Szabo, directeur du départsment
de criminologie, Université de Mot.
réal.
PEINE DE MORT, PEINE PER.
DUE: A. Normandeau, Uni eriité
de Pennsylvanie.
DELINQUANCE JUVENILE: Es.
SOR OÙ DECLIN?: M. -A. ler
trand, Université le Montréal.
LA COUR EST OUVERTE: Roger
Ouimet, juge à la Cour Supérieure,
HORLOGE DES POLICIERS: j-
P. Gilbert, directeur-adjoint de la
Police de Montréal.
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Pierre J. Mousseau
avocat et notaire, associé à
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- 635 éd. Tegler, Edmonton, 422-2188
5018-3rd Ave. Edson, Tél. 723-4097
Mercredi le 28 juillet 1965
LA SURVIVANCE
Le pontificat de Paul VI
pontificat missionnaire
ROME (CCC) — La deuxième an-
née du pontificat de Paul VI a été
marquée, comme la précédente, par
un accent missionaire très net, ïÏl a
traité de la doctrine missionaire, a
pris des contacts avec les missions
et Jes missionnaires, surtout aux mo-
ments d'épreuves; il a exhorté à Ia col-
laboration aux oeuvres missionnaires
et a encouragé au dialogue avec le
monde non catholique et non chrétien.
Parmi ses messages d'orientation et
d'exhortation, il faut citer:
— le discours, au cours de la session
du Concile, sur de schéma des missions,
le 6 novembre 1964;
— le rappel de cetté doctrine aux
Conseil Supérieurs Généraux et aux
Directeurs Nationaux des Oeuvres Pon-
tificales Missionnaïires, au cours de l’au-
dience du 14 mai 1965;
-- la lettre à la S.C. “de Propa-
ganda Fide,” à l’occasion de Ia récep-
tion e nhommage du volume “Acta
Pontificalium Operum,” dans laquelle
il rend hommage aux efforts de colla-
horation des Oeuvres Pontificales Mis-
sionnaires et encourage à augmenter
encore laide aux missions pour ré-
pondre aux besoins actuels,
— Lettre Apostolique Benignissime
Deus” à l’occasion du 75e anniversaire
de l‘Oeuvre Pontificale de St-Pierre
Apôtre en faveur du clergé local;
— les lettres et messages envoyés à
occasion du quatrième centenaire du
catholicisme à Macao, du quatrième
centenaire du catholicisme aux Philip-
pines, du centenaire de la restauration
catholique au Japon, de la consécration
de ja nouvelle cathédrale de Tokyo (8
décembre) et les messages envoyés à
l'occasion de la proclamation de l’indé-
pendance des nouveaux Etats de Ma-
lawi, de Zambie et de Gambie;
— la lettre adressée à l’épiscopat du
Congo et les messages adressés à la
suite des violents désordres et des mas-
sacres de ‘missionnaires dans ce pays.
Parmi les actes qui ont été marqués
d'un caractère missionnaire plus frap-
pant, ii faut citer:
— ja canonisation des 22 maïtyrs de
l'Ouganda, le 18 octobre, joumée mis-
sionnaire de 1964, en même temps que
le discours prononcé à cette occasion;
— le congrés eucharistique interna-
tional de Bombay, qu’il a personnelle-
ment présidé, donnant, par son geste,
L
à la grande manifestation eucharistique,
une Signification profondément mis-
sionnaire;
— Fadministration du sacrement du
baptème, de la confirmation et de l’eu-
Charistie à douze catéchumènes
congolais, durant une messe célébrée à
la Basilique Saint-Pau en mémoire des
victimes de Ja rébellion congolaise;
— l'envoi de cierges bénits à l'oc-
casion de la fête de la Purification aux
églises de Bombay et aux Instituts Re-
ligieux plus particuliérement éprouvés
dans leurs territoires de missions:
Quelque décisions, comme J'institu-
tion du Secrétariat pour les non-
chrétiens, la création d’une section de
YIslam au sein du Secrétariat pour les
non-chrétiens, ont surtout Jeur appli-
cation dans les pays de missions.
Les audiences aux chefs d'Etat et
aux personnalités non Catholiques, aux
représentants de religions non chré-
tiennes, comme le Président du Comité
International du Bouddhisme Mondial,
sont une preuve de la volonté pro-
fonde de dialogue du pape Paul VI
avec le monde moderne.
Dans le cadre des relations diplo-
matiques, sont à signaler les présenta-
tions de lettre de créances des premiers
ambassadeurs du Rwanda, de l'Inde et
de Zambie et du nouvel ambassadeur
du Japon. |
Durant l’année passée, la structure
territoriale et celle du personnel écclé-
siastique se sont enrichies de:
— Ja création de délégations aposto-
Kques en Afrique septentrionale et en
Afrique centrale; :
— l'érection d'une administration
Apostolique et la création de 14 cir-
conscriptions écelésiastiques; 11 dio-
cèses (six érigés et cinq par élévation
de grade), deux vicariats apostoliques
(un érigé, un par élévation de grade)
et une Préfecture Apostolique;
—Ja nomination de quatre cardinaux
en territoires de missions: le cardinal
Cooray (Ceylan), le cardinal McCann
(Afrique du Sud), le cardinal Duval
(Algérie), le cardinal Zoungrana
(Haute-Volta); la nomination d’un
nonce apostolique et de trois délégués
apostoliques, de deux archevêques, de
22 évêques, de trois Vicaires aposto-
liques et de trois préfets apostoliques.
Voilà un bilan abondant de nature à
produire les meilleurs résultats dans
l'activité missionnaire de l'Eglise.
Suis-je un schismatique?
se demande Etienne Gilson
Paris — Intervenant dans la discus-
sion ouverte par la récente déclaration
de Mgr Pailler, archevêque coadjuteur
de Rouen, sur l'éventualité d’un schis-
me dans l'Eglise catholique de France,
puis après celle de Mgr Huygues, évé-
que d'Arras, qui précisait qu’on pou-
vait être individuellement “schismati-
que”, en refusant de suivre les enseig-
nements de l'Eglise, M, Etienne Gilson
de J’Académie française se pose dans
la “France catholique” datée du 2 juil-
let la question: “Suis-je un schismati-
que?”
“Voilà les faits, écrit-ill Dans une
des paroisses que je fréquente on dis-
tribue aux fidèles avant la grand-messe
le texte des prières liturgiques qui doi-
vent être chantées en français ou dans
un dialecte approchant, pourvu que ce
ne soit pas du latin et encore moïns du
grec. Je ne vois pour ma part aucun
inconvénient et puisque cette réforme
liturgique est en cours, les fidèles n’ont
qu'à s’y conformer”.
J'avais été décontenancé au début
par un passage du credo français où il
est dit que le Fils est “de même na-
ture” que le Père. Je pouvais bien chan-
ter le reste, mais ce “de même nature”
ne passait pas. En y réflécissant, j'eus
tôt fait de voir pourquoi, c’est qu'ayant
toujours chanté en latin que le Fils
est “consubstantiel” au Père, il me sem-
ble curieux que cette consubstantialité
se fût ainsi changée en une simple
“connaturité”.
“De quoi allais-je me mêler? Le
Le directeur-adjoint des relations publiques de la Brasserie Molson du Québec Limi-
tée était reçu récemment par le Commissaire-général de l'Exposition Universelle de
1967, Son Excellence Pierre Dupuy, pour souligner sa 150ième causerie. Paul-André
Joly, membre du service des conférenciers de la Compagnie Canadienne de l'Exposi-
tion Universelle de 1967 était accompagné de Mlle Thérèse Bernard, jusqu'à récem-
ment, directrice de ce service.
Mer Ignace Bourget
un pionnier du bien-être social au Canada français
Quelques traits intéressants de l'il-
lustre Mgr Ignace Bourget, deuxième
évêque de Montréal sont tracés par le
Révérend Père Léon Pouliot;s.j. dans
la livraison de mai-juin 1965 de BIEN
ETRE SOCIAL CANADIEN, périod-
ique publié par le Conseil canadien
du Bien-être. Voici quelques extraits
de cet article.
“Au temps de Mgr Bourget, le bien-
être social n'était pas encore un ser-
vice dé l'Etat. Celui-ci se contentait
d'accorder des subsides aux oeuvres
de charité et de bienfaisance; il n'avait
aucune organisation, aucun personnel
spécialisé pour subvenir aux multiples
besoins de la misère humaine Ce qu-on
appelle aujourd’hui le bien-être social
relevait alors directement des individus
et des institutions.”
“Mgr Ignace Bourget, 2e évêque
catholique de Montréal, apparaît comme
un pionnier du bien-être social au Ca-
nada français. Son mérite particulier
c’est d’avoir aimé profondément tous
ceux qu'il appelait les membres souf-
frants de Jésus-Christ, d'avoir inlas-
sablement prêché la charité par sa
parole et par ses exemples, d’avoir mul-
tiplié les oeuvres et les institutions ca-
pables d'améliorer la condition morale
grand avantage pour les laïcs d’être
invités à une passivité complète, c’est
d’être déchargés par là-même de toute
responsabilité”.
Après une longue analyse des déci-
sions des anciens conciles sur les textes
de l'Ecriture, M. Gilson achève en se
demandant si les modifications qui sont
apportées ont un motif apostolique. H
le croit, généreusement, en chrétien.
$36,160-°°
Voilà ce que P'A.C.F.A.
par son Service de Sécurité familiale,
a procuré aux familles éprouvées de ses membres
Beaumont _ 2 réclamations
Bonnyville — 3 réclamations
Donnelly _ 4 réclamations
Edmonton — 11 réclamations
Falher _ 4 réclamations
Girouxville _ 2 réclamations
Holyoke _ 1 réclamation
Jasper _ 1 réclamation
Jean-Côté _ 2 réclamations
LaCorey _ 1 réclamation
Lafond _ 1 réclamation
Legal 1 réclamation
Marie-Reine — 1 réclamation
McLennan 1 réclamation
Nampa _ 1 réclamation
Picardville _ 1 réclamation
St-Albert _ 2 réclamations
St-Edouard _ 4 réclamations
St-Isidore _ 1 réclamation
St-Paui _ 6 réclamations
Thérien _ 3 réclamations
Végreville — 1 réclamation
Vimy = 1 réclamation
55 réclamations
$2,480.00
2,170.00
1,755.00
5,295.00
3,470.00
2,435.00
500.00
500.00
1670.00
500.00
810.00
500.00
500.00
720.00
1,935.00
1,035.00
1,895.00
2,205.00
125.00
3,935.00
1,100.00
500.00
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_36,160.00
Pour tout renseignement au sujet du
‘Service de
de l'ACFA
| | | | | èn Trottier, propagandiste,
6 M TE er à 499-2186
10008 - 109 rue, Edmonton.
Sécurité familiale”
et physique des malheureux de ce
monde.”
“En 1843, il fondait l’Institut de la
Providence pour le soin des femmes
âgées et infirmes. Cet Institut se ré-
pandit bientôt dans les deux Amériques
et se chargea des diverses tâches qui re-
lèvent aujourd’hui du bien-être social.
Cinq ans plus tard, en 1848, il en-
richissait son diocèse d’une autre insti-
tution de charité et de bienveillance,
aujourd’hui hautement spécialisée dans
les oeuvres du bien-être social et des
services hospitaliers: les Soeurs de
Miséricorde.”
“Pour la consolation des bienfaiteurs
et pour stimuler les bonnes volontés,
il utilisait plus que ses contemporains
l'argument aujourd’hui si populaire des
statistiques. Dans lallocution qu'il
prononçait, le 18 février 1867, à l’oc-
casion 25e anniversaire des Dames de
la Charité, auxiliaires de l’Institut de
la Providence, il donnait les chiffres
suivants: Orphelinat de la ville: ouvert
en 1844, il a reçu depuis 1400 orphe-
lines, qui y ont appris à remplir les
devoirs de la religion et à gagner
honorablement leur vie. Ecole de
sourdes-muettes: fondée en 1851, on
y instruit maintenant 84 enfants; elle
en a eu 130 depuis son origine. Distri-
bution d’aumônes: à 590 familles. De
Elus, en hiver, on y fait de la soupe que
lon distribue aux pauvres tous les
jours de la semaine. Dispensaire: ce
service en faveur des infirmes pauvres
est assuré par la Faculté de Médecine;
c'est ordinairement à 5070 personnes
que les religieuses distribuent des re-
mèdes. Veilles et visites des pauvres
à domicile: il ne se passe guère d’an-
nées que les Dames de charité et les
religieuses ne fassent chez les particu-
liers malades ou pauvres, 400 veilles et
15,985 visites. A quoi il ajoute un bref
résumé des oeuvres de l’Institut en de-
hors de Montréal depuis sa fondation:
331 vieillards, 775 vieilles, 1697 orphe-
lins, 2986 orphelines, 76 aliénes, 2409
malades, 5092 visites à domicile et 2653
veilles à domicile.”
PR RE EEE
…
Sécurité familiale
Bonne fête!
Jean-Louis Barbeau, Edmonton
M. Bernardin Gagnon, Edmonton
M. Eugène Lemire, Girouxville
M. Eugène C. Trottier, Edmonton
M. Alphonse J. Gagné, St-Paul
M. Gérard Gamache, Fort Kent
Rév. Père Marcel Jal, o.m.i., Smith
Soeur Germaine Labonté, s.c.e.,
Vegreville
M. Raymond J.R. Maisonneuve,
Donnelly
M. Ernest H. Ouimet, Edmonton
M. Edouard Pahud, Edmonton
Soeur Ellen Whitley, s.c.e., Vegreville
M. Jean-Paul Fontaine, St-Paul
M. Jérôme J. Johnson, Atmore
M. Ferdinand -P. Nadon, Edmonton
Mlle Dolorès Tellier, Edmonton
Rév. Père Alphonse Turenne, o.m.i.,
Falher
Rév. Père René Bélanger, om.
Falher ;
M. Léo George Charest, Edmonton
M. Conrad Cousineau, Toronto
M. Denis Maisonneuve, Donnelly
M. Léonel Roy, Bonnyville
M. Léopold J. Brault, Edmonton
M. J.Jean Hogue, Morinville
Rév. Père Maurice Joly, om,
Lac Ste-Anne
M. Georges Lafleur, St-Edouard
M. Bernard Dallaire, St-Edouard
M. François Harvey, Falher
Mile Christianne Lavoie, St-Isidore
M. Adrien Demeule, McLennan
M. Lucien A. Gratton, Thérien
M. E. Royal Lapierre, Bonnyville
M. Léo Maïlloux, Lafond
M. Rolland Martin, Mallaig
Soeur Marie-Ange-Alice, F.J.,
Plamondon
M, Henri Bouchard, St-Brides
M. Aristide Chénard, Tangente
M. Gaston Charest, Falher
M. Marcel Dallaire, St-Paul
M. Joffre Gervais, Falher
M. Valère G. Roy, Bonnyville
M. Alain Tremblay, Jean Côté
M. Benoit J. Aubin, Guy
Mlle Yolande Lafleur, St-Paul
M. Laurent L. Duchesneau, St-Paul
M. Philippe Henley, Peace River
M. Joseph A. Leduc, Morinville
M. Léo J. Tailleur, Edmonton
M.
Se défaire des chauves-souris
OTTAWA, le 9 juillet 1965 — Les
chauves-souris établissent souvent des
colonies sous les combles, ou dans les
murs et les cheminées des bâtiments
et y deviennent bientôt un ennui pour
les occupants. Sur leurs perchoirs, la
nuit, elles font entendre des bruits
qui’ dérangent, écrit M. C. Graham
MacNay, de la Direction de Ia re-
cherche au ministère de l'Agriculture
du Canada.
En outre, leurs excréments émettent
des odeurs désagréables. Elles peu-
vent encore servir d'hôtes à trois
espèces au moins d'insectes qui res-
semblent aux punaises de lit et qui se
nourrissent sur l’homme. 1] arrive aussi
qu’elles soient porteuses du virus de Ia
rage.
D'autre part, les chauves- souris ne
sont pas dangereuses. Elles sont même
utiles, car elles se nourrissent exclusive-
ment d'insectes nocturnes, dont plu-
sieurs sont des parasites nuisbles et
destructeurs. Pour cette raison, il est
préférable de ne pas tuer les chauves-
souris, mais de les expulser plutôt des
bâtiments par d’autres moyens.
La naphtalène ou le paradichloro-
benzène peuvent servir comme produits
répulsifs contre Îes chauves-souris,
Trois à cinq livres d’un de ces produits
répandues dans un grenier de moyenne
grandeur devraient suffire pour leur
faire évacuer Jes lieux, même durant
le jour. Evidemment ce traitement
devra se faire par temps chaud. Une
fois expulsées, les chauves-souris ne
réintégreront vraisemblablement pas la
place tant que persistera l'odeur du
produit chimique. Fe |
Toutefois, afin de prévenir un re-
tour plus tard, toutes les ouvertures
larges de 4 de pouce ou plus qui pour-
raient leur permettre encore l'accès
devraient être fermées. Les petites
fentes autour des gouttières, au bout
des chevrons et ailleurs peuvent être
bloquées avec de l’étoupe, du bois. des
produits à base d’asphalte pour recou-
vrement des murs et des toits ou du
métal. Les fentes autour des cheminées
et les grandes ouvertures utilisées pour
la ventilation peuvent être couvertes
’un treillis en fil métallique à maïlles
de %# de pouce.
Le DDT 2 déjà prouvé son efficacité
lorsqu'on J'emploie aux endroits où
gitent les chauves-souris soit en l’éten-
dant sous forme de poudre à concentra-
tion de 50 p. 100, soit en pulvérisations
préparées avec poudre mouillable à
50 p. 100. Appliquer géuéreusement
Ja poudre ou les pulvérisations aux per-
choirs et aux endroits de sortie. Utiliser
des concentrations moins fortes là où
des enfants et de petits animaux fa-
voris peuvent avoir accès. Ce traite-
ment possède en plus l'avantage de
tuer les insectes et les autres parasites
qui vivent sur les chauves-souris. :
On peut aussi tuer les chauves-souris
par des fumigations, mais les gaz em-
poisonnés sont dangereux et ne doi-
vent être utilisés que par des experts
porteurs d’un permis. De plus, les
cadavres de chauves-souris créent de
nouveaux problèmes. Quand c’est pos-
sible, il faut se débarrasser des excré-
ments des chauves-souris après les
avoir expulsées.
(GARE À LONDEL
Page 3
ie COURRIER
g de DIABLE
Mes bien-aimés de la terre,
Puis, vous avez eu du bon gros plai-
sir à votre semaine du Klondike! J'ai
eu peur qu'il fasse soleil toute la se-
maine, mais, GOODY GOODY! same-
di soir, une belle tempête! De la pluie!
De la grêle! Un vent violent! Et un
cie} noir comme de l'encre de Chine!
Parmi ceux qui étaient au Klondike
ce soir-là, j'en ai entendu qui sacraient
contre le temps comme des déchaïnés!
Comme c'était agréable de les enten-
dre! Je me suis tellement amusé à les
écouter! Hè, Hè, Hè! !
Imaginez-vous que jai visité les
kiosques à magazines dans plusieurs
pharmacies et grands magasins de la
ville. J'y suis allé aussi, dans quelques
petits villages de campagne . ..
J'ai vu de si belle choses !
Qu'ils sont donc intelligents ces chers
Américains! C’est grâce à eux, si vous
pouvez voir dans les grands magasin,
des livres tel que “True Detective”,
“True Confessions,” “Male”, et “Play-
boy”!
Ce que je me plais surtout à faire,
c'est de suivre un certain monsieur a-
yant dépassé la quarantaine qui vient
de s'acheter un Playboy! (Remarquez
qu'il en existe aussi qui s’y sont abon-
nés. Cà leur coûte une petite fortune,
mais qu'est-ce que çà fait!) II marche
sur la rue, feuilletant son “bijoux”, un
petit sourire sur le coin des lèvres,
(comme moi, quand je fais succom-
ber un “client” . ..) Il se rendra chez-
lui, il s’assoiera confortablement dans
son fauteuil, et il regardera encore . ..
Comme un vieux inmbécile qu'il est, il
en attachera peut-être quelques-unes,
des photos grandes de trois pages, sur
les murs de sa chambre, et surtout, il
se dira qu'il est vraiment un homme!
C’est ce que moi et mes confrères lui
avons fait croire; et comme il est pas-
sablement nigaud, il le croit de tout son
coeur! Le plus beau, c’est qu’il est dé-
jà marié, et dans sa petite intelligence
de ver de terre, il est convaincu que
LUI, il est assez homme pour dire que
ce sont vraiment des magazines pour
les HOMMES! ! ! Il a bel et bien dé-
passé l’âge de cinquante ans, et il se
pourrait qu'il crève l’un de ces jours,
mais je ne lui laisse pas la chance d'y
penser!
Mes bons amis les Américains, ont
pris de belles photos en couleurs vi-
vantes, ct comme il est assez bébé de
caractère, il en est resté ébloui depuis
la première fois qu'ilena vu!!!
Mes chers américains! Comme je suis
content d'eux! Depuis le début de leur
histoire, il y eut deux hommes qui au-
raient pu nous faire bien du mal, dans
notre Grande Cause pour Sa Majesté
le Prince d'En-Bas: Lincoln et Ken-
nedy, mais ... mes bons amis les Amé-
ricains ont compris le danger . . . ils
les ont tués tous jes deux!
À présent, nous dormons en paix en
Enfer ..,mes bons amis les américains
savent distribuer à travers le monde
leur belle propagande de grande viri-
litél Leur magazine n'est qu'UN mo-
yen! Ils en ont bien d’autres! Le ciné-
ma aussi... Et je vous en reparlerai-
plus tard!
N'oubliez jamais, mes bien-aimés de
la terre .. . L’essenfer, c’est l'enfer ! 11
Géhenniuement vôtre,
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Page 4
VIA ‘65
Journal de route
11 juillet (suite): Départ de Pem-.
broke vers 2 h. 30 pm. Arrivons à
Rigaud, P.Q., au Collège Bourget, où
nous sommes reçus royalement. Ï] y a
un très délicieux souper au poulet et
un beau lit propre qui nous attend.
Grand merci au Père Auger, c.s.v.
12 juillet: Nous faisons la grasse
matinée; c’est délicieux! Le sanctuaire
de la montagne c'est le Lourdes cana-
dien. Et alors nous y faisons notre pè-
lerinage, avec messe à la grotte à 11h.
et visite des légendaires guérets (les
champs de pierre): Et puis, en route
pour Montréal!
Visite à Montréal tout à fait fan-
tastique! Nous y avons été reçus dans
des foyers bienveillants. Le program-
me du séjour à Montréal a été pré-
paré par la Société Saint-Jean-Baptiste
de Montréal, en collaboration avec l’Al-
can du Canada, la Place des Arts, les
Editions Fides, le journal La Presse, le
journal Le Devoir, la Société Air Cana-
da, la Banque Canadienne Nationale,
le Conseil de la Vie Française, la Ban-
que Provinciale du Canada, L’Econo-
mie Mutuelle d'Assurance. Pour vous
rendre compte de l'excellente organi-
sation de notre séjour, vous n'aurez
qu’à nous suivre dans les jours qui sui-
vront.
À 4h. p.m. on nous attend à Dorval.
1j y a là les journaux, la radio, la T.V.
pour une conférence de presse. Et un
vin d'honneur fort apprécié par tous
excepté ceux qui ont voulu choisir
mieux et ont ensuite fait la grimace
devant leur verre d’eau de Vichy! Cap-
tivante visite des ateliers de revision
d’Air Canada et du centre d’entraîne-
ment pour pilotes et hôtesses. Le sou-
per s’est pris au restaurant La Vieille
France. Qu'il a fait bon entendre M. le
Chanoïne Lionel Groulx nous adresser
la parole, ce vieux patriote qui parle
encore tout chaudement de l'Ouest et
qui a une place toute spéciale en son
coeur pour la région de Falher! Soi-
rée fort agréabe, grâce à l’amabilité
de nos hôtes, la Société Saint-Jean-
Baptiste de Montréal.
13 juillet: Dès 9 h. nous sommes
au grand quotidien La Presse pour la
visite des ateliers. Puis c’est l'hôtel de
ville, où le Dr Forest nous reçoit au
L
Informations Larousse
nom du maire Drapeau. Il nous parle
avec chaleur de l'Expo ‘67, du nou-
veau métro, etc. Nous laissons notre
griffe dans le livre d’or (nous pour-
rons avoir copie de notre signature
comme souvenir Jors d’un futur voya-
ge à Montréal — peut-être lors de Y'Ex-
po “67P)
Visite de la fabuleuse Place des Arts,
dons les montréalais ont droit d’être
fiers. Ensuite, à la Place Ville-Marie,
réception par lAlcan qui nous offre
le déjeuner au restaurant Altitude 737;
nous y dégustons des pâtisseries fran-
caises tout en admirant de haut la cité
de Montréal. Les bureaux de YExpo
“67 retiennent aussi notre attention, et
puis c’est la visite, toujours des plus
intéressantes, des studios de Radio-
Canada. Ensuite c’est la baignade, —
fort appréciée, disons-le — au Centre
Sportif Maisonneuve.
Le diner est servi à 7 h. à la Rôtis-
serie Saint-Hubert, De là, nous nous
rendons au Centre .d’Art Le Gardeur à
Repentigny, pour voir Le Cirque aux
Illusions. Longue journée, et nous som-
mes heureux de revenir pour le cou-
cher dans les familles.
14 juillet: Ce matin, c’est la visite de
l'Oratoire, de la ville. Nous dinons à
la cafétéria de l’Université de Mon-
tréal, que nous visitions au début de
l'après-midi. À 2h.30 notre départ pour
Trois-Rivières met fin à une fort agré-
able visite de la métropole. Et nos hô-
tes nous souhaitent “Bon voyage” et
“Revenez-nous”.
On peut encore nous écrire (s’il y a
livraison du courrier) aux endroits sui-
vants:
—pour le 3-4 août:
Voyage Interprovincial Albertain ‘65,
a/s M. André Morin,
143 Princess E.,
North Bay, Ontario.
L *
EE
BONKNES
VACANCES
AVEC PRUDENCE
SEEN NE
+
De l'or au fond de la mer
L'existence de nombreux trésors, au
fond des océans, a toujours enflammé
l'imagination. Périodiquement, des so-
ciétés se forment qui n’ont pas de mal
à trouver les capitaux nécessaires aux
opérations de récupération, tant est
grand l'attrait d’une aventure fabu-
leuse.
S'il est indiscutable que des fortu-
nes ont été englouties au cours de
Fhistoire, est-il possible, cependant, de
se faire une opinion sur les chances
que courent les chercheurs de trésor
modernes?
Le bel ouvrage LA MER (Larousse
éditeur) fait le bilan des récupérations
effectuées dans le passé et rappelle
certaines réussites fameuses, tant par
la valeur des cargaisons récupérées que
par la somme d’ingéniosité, de courage
et d’obstination qui fut nécessaire pour
aboutir au succès.
“C'est William Phipps, s’achamant,
en 1682, sur l'épave d'un galion es-
pagnol, utilisant une des premières
cloches à plongeur, et arrachant à la
mer plus de 200,000 livres d’or et d’ar-
gent; ce sont les 160 millions-or de la
Thétis sauvés en 1832 par le comman-
dant Dickinson; les 350 mille livres-or
du Royal Charter (1859); les 700 mil-
lions-or de l’Océana, remontés de 25
mètres de fond, en 1912; et les fa-
meux 2 milliards en or du Laurentic,
récupérés en 1917 par 40 mètres de
fond. Plus étonnants encore sont deux
sauvetages réussis à une grande pro-
fondeur en utilisant les scaphandres
rigides: près d’un milliard en or re-
tiré en 1932 de l’épave de l'Egyt, par
120 mètres de fond, en Atlantique, grâ-
ce au fameux navire italien Artiglio;
et en 1940, les deux milliards et demi
d'or du Niagara, en Nouvelle-Zélande,
récupérés à l’incroyable profondeur de
130 mètres!”
Malheureusement, ajoute l'ouvrage
Larousse, ces rares et brillants succès
compensent à peine de très nombreux
échecs!
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L'avion CF-5 de nos forces. — Le ministre de la Défense nationale Paul Hellyer
LA SURVIVANCE
(à gauche) et le ministre associé de la Défense Léo Cadieux admirent la maquette
du CF-5 à usage multiple, de Northrop, qui va appuyer les Forces canadiennes, dans
leur rôle ‘“global-mobile.”
Construit selon les spécifications canadiennes, le CF-5
servira principalement à Pappui tactique des forces terrestres du nouveau Commande-
(Photo Forces canadiennes)
ment mobile.
Les Eglises sont
sur le point de s’unir
Londres. — Le cardinal Suenens, de
Malines, en Belgique, considéré comme
l'un des chefs de file de l'Eglise ca-
tholique en matière de théologie, a dé-
claré qu'il avait l'impression que les
Eglises chrétiennes étaient sur le point
de s'unir,
” Au cours d’une interview à la ra-
dio, il a déclaré qu’il croyait que c’est
entre l'Eglise catholique romaine et
l'Eglise orthodoxe orientale que l’u-
nion se ferait le plus facilement.
Le cardinal Suenens était l'un des
quatre cardinaux interviewés par lé-
crivain catholique, M. Norman St-John
Stevas, député conservateur, au cours
d’un programme de la BBC portant sur
les problèmes auxquels doit faire face
la papauté.
Les autres étaient les cardinaux Gra-
cias, archevêque de Bombay; Ritter,
archevêque de St-Louis; et Browne,
+
— cardinal Suenens
du Saint Office, de Rome.
Lorsqu'on lui a demandé s’il était
possible que Rome modifie certains
points de doctrine afin de faciliter l’u-
nion avec les Eglises chrétiennes occi-
dentales, le cardinal Browne a répon-
du:
“Nous ne pouvons changer la doctri-
ne. Nous ne pouvons pas modifier ce
qui a été défini lors des conciles de
l'Eglise et ce qui a été défini par le
pape.”
Mais le cardinal Ritter a déclaré:
“Il est possible que les chances soient
mèéilleures entre les Anglicans et l'E-
glise romaine et que l'union se fasse
plus tôt qu'avec l'Eglise orthodoxe.
Mais il existe tellement d'obstacles po-
litiques. . . tant d’antagonisme pro-
fondément incrusté et de blessures qui
remontent à fort loin et qui ne sem-
blent pas guérir.”
+
L'évolution du gouvernement
dans les territoires du nord-ouest
une question capitale
La question du choix de l'endroit le
plus propice à l'établissement de la ca-
pitale des Territoires du Nord-Ouest
‘viendra sur le tapis lors des audiences
de la Commission consultative sur l’é-
volution du gouvernement dans les
Territoires du Nord-Ouest.
On s'attend que les chambres de
commerce et autres groupes des diver-
ses localités insistent pour que Jeurs
localités respectives deviennent le siè-
ge du gouvernement des Territoires.
Ou encore, s'ils favorisent la proposi-
tion de créer deux territoires distincts,
ils pourraient bien dès lors insister sur
l'établissement de deux capitales, l’une
qui serait située dans l’est et l’autre
dans l’ouest de l'Arctique canadien.
Le gouvernement territorial actuel,
que dirige M. B. G. Sivertz, commis-
saire des Texritoires, se trouve à Ot-
tawa. Depuis 1951, toutefois, l’admi-
nistrateur du district de Mackenzie
a son bureau à Fort Smith.
En 1962, le conseil territorial pro-
posait la création d’un Territoire du
Mackenzie distinct, avec pour capitale
Fort Smith. Cette solution paraît sa-
tisfaire certains septentrionaux mais,
en revanche, il y a ceux qui optent plu-
tôt pour le centre de communications
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sept.: Inscription des élèves aux grades 7, 8 et 9.
sept.: Ouverture des cours pour les grades 7, 8 et 9.
sept.: Inscription des élèves aux grades 10, 11 et 12,
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8 sept.: Ouverture des cours pour les grades 10, 11 et 12. ”
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knife, sans compter qu'aux séances
prévues pour le mois prochain, d’autres
propositions pourraient bien être avan-
cées.
e +
Timbre canadien
pour Churchill
Le ministre des Postes, l'honorable
René Tremblay, a donné dernièrement
des précisions sur le timbre-poste qui
sera émis en l’honneur de sir Winston
Churchill le 12 août.
Pour la première fois, les Postes
canadiennes auront recours au procé-
dé d'impression offset Duotone qui
convient particulièrement à la repro-
duction des photographies. Le timbre
représente le célèbre portrait de sir
Winston dit “le lion rugissant”, par
Yousuf Karsh, photographe canadien
de renommée mondiale. La dernière
touche au dessin ‘a été apportée par
M. Philip Weiss, artiste canadien et
directeur . de lesthétique industrielle
au ministère de l'Industrie.
Le nouveau timbre sera brun et
il sera imprimé par Ja Canadian Bank
note Company Limited d'Ottawa à 35
millions d'exemplaires.
+ +
La plongée sous-marine sous toutes
ses formes est de plus en plus populaire
Mais ce sport exige un état physique :
parfait et un entraînement approprié.
Il faut recourir à ‘un instructeur com-
pétent et ne pas iessayer d'apprendre
pas soi-même, :
L +
SAVOIR SE DÉPENSER
Catherine de Saint-Augustin a
dépensé vingt ans de sa vie de
souffrance au service des malades
et pour le salut des âmes, dans
le premier Hôtel-Dieu de Qué-
bec. Elle le fit avec générosité,
sans compter sés actions et ses
sacrifices.
D
. Elle a su se dépenser dans la
joie. Voilà ce qui compte à la
fin de sa vie, comme cela seul
comptera à Ja fin de Ja nôtre.
. Pourquoi accumuler les plai-
Sirs et thésauriser les biens maté-
riels, qui: salissent les mains
comme la boue ou bien glissent
entre les doigts comme le sable,
à l'heure de la reddition des
comptes ? ‘
en
La vocation
de la religieuse
à l'étude
Ottawa.—Lors de la prochaine as-
semblée nationale de la section fémi-
nine de la Conférence Religieuse Ca-
nadienne, Ja vocation de la religieuse
sera à l'étude. La rencontre se dé-
roulera à Ottawa, du 23 au 26 août,
à l’Université St_Paul.
Cette onzième réunion plénière an-
nuelle des supérieures majeures pro-
vinciales et générales aura pour thè-
me: “La Vocation de tous à la sain-
teté et vie religieuse”, thème qui s’ins-
pire des chapitres cinq et six de la
constitution dogmatique de l'Eglise,
votée par le Concile, l’automne der-
nier.
Plusieurs conférenciers invités a-
dresseront la parole aux supérieures re-
ligieuses: Son Exc. Mgr Sergio Pigne-
doli, délégué apostolique au Canada;
Son Exc. Mgr Francis À. Marrocco,
évèque auxiliaire à Toronto et direc-
teur national des Vocations; Son Exc.
Mgr Jean-Marie Fortier, évêque de
Gaspé; R.P. Jacques Gervais omi, rec-
teur de l'Université Saint-Paul d’Ot-
tawa; le Rév. Père Walter Principe,
c.s.b., professeur à l’Institut d'Etudes
médiévales de Toronto; la Révéren-
de Soeur Oliva, d.c., directrice de vo_
cations à Emmitsburg (E.-U.). Le KR.
Père Fugence Boisvert, o.f.m., du se-
crétariat de la Conférence Religieuse
Canadienne, présentera le rapport d’un
récent recensement des religieuses, au
Canada.
On compte au Canada 197 instituts
ou communautés groupant environ
56,000 religieuses canadiennes, sans
compter les 100,000 non-canadiennes
qui dépendent de supérieures du Ca-
nada. De ce nombre 119 instituts, re-
présentés par 221 supérieures provin-
ciales ou générales, sont membres de
la Conférence Religieuse Canadienne
et comptent 95 pour cent des effectifs
des religieuses.
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Mercredi le 28 juillet 1965
Propos féminins
| La femme au foyer
Certains hommes prétendent que Ja
femme au foyer est une espèce périmée.
Madame doit gagner son pain à la su-
eur de son front, comme l’homme, et
laisser ses enfants à la crèche et reve-
nir, le soir, avec des “choses à racon-
ter”. Ainsi mettra-t-on plus de beurre
dans les épinards; et la mère de mon-
sieur ne répétera plus à son fils que sa
femme est une “bonne à rien”, que “le
ménage ça se fait dans un quart d’heu-
re” et que, après, il ne reste plus aux
brus qu’à se tourner les pouces.
Il me semble, à moi, que la place
d'une femme qui a des enfants est
chez elle. Si l'on veut bien tenir sa
maison, habiller sa progéniture ou, en
tout cas, laver, raccommoder, repais-
ser, ranger, faire répéter les leçons et
trouver le moyen d'être pimpante, pour
la joie de son mari, quand il rentre,
me
Vers l'hiver. — Même en juillet
on peut penser au froid hiver et
s'y préparer. Les couturiers le
font, puisque déjà ils préparent
un joli ensemble qui promet cha-
leur, élégance, confort: des pan-
talons et un manteau de laine
blanche, avec bordure de fourru-
re rouge.
LI Là
À CBXT et CBXT-1
Programmes
français
Samedi 31 juillet 1965
9 h 30 — Radisson — Les Hurons qui
accompagnent Radisson et Des Groseil-
liers se sont effrayés d’avoir à traver-
ser des territoires appartenant aux I-
roquois et se révoltent contre Jeurs
compagnons français.
10 h 00 — Lucille Dumont — Invités:
Isabelle Pierre, Christine Charbonneau
et Robert Demontigny.
10 h 30 — Les Às des quilles —
Dimanche ler août
9 h 30 — Les Fables de La Fontaine
10 h 00 -— Wilfrid Pelletier rencontre
— Serge Chevanelle, trompettiste, et
André-Sébastien Savoie, pianiste. Oceu-
vres de Martelli, Schumann et Proko-
fiev.
10 h 30 — En vacances avec . ., —
Mathé Altéry chante.
11 h 00 — Le Fantôme du Louvre —
L’inspecteur Ménardier se sert de l’é-
tudiant comme appeau. :
11h 30 — Au Clair soleil — Des chan-
sons et des jeux par les jeunes de Ja
colonie de vacances de Sainte-Julien-
ne-de-Montcalm.
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il n’y a pas trop de toute la icurnée,
Pour bien élever les enfants, il faut
s'occuper d'eux et leur montre: Y'exem.
ple d’un ménage uni, d’une maison
bien tenue. On se plaint trop des blou.
sons noirs et autres petits vorous Dour
ne pas dire que l'éducation brille trop
souvent par son absence même, L'en.
fant a besoin de sa mère — d'ure mère
attentive. Songez-y, messieurs, avant
de nous lancer trop facilement 3a pier.
re. :
Créatrice de bonheur
... ou esclave
“Moi faire le ménage et ::
me faire esclave dans une maison? Ja.
mais!” On entend parfois cetis réfley.
jon.
Mais, mademoiselle, madame: vous
ne devenez esclave que si -ous le
voulez! Sans préparation, sans aucune
connaissance, il est normal que ‘ous ne
puissiez comprendre et aime: votre
rôle de femme, ce rôle merveïieux de
créatrice de bonheur.
De jeunes épouses regretisnt de
n'avoir pu fréquenter un Institut fami-
lial. Rien n’est perdu puisque je Cen-
tre Catholique a prévu ces situations.
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Mercredi le 28 juillet 1965
a pe nn
Plan national d’assurance-santé
les détails
Ottawa. — Voici les détails du pro-
gramme de services de santé qu’a dé-
voilé le premier ministre du Canada,
lors de la conférence fédérale-provin-
ciale. ;
Portée des prestations
Les services de tous les praticiens
et spécialistes seraient inclus sauf deux
exceptions:
A) Les services qui sont assurés par
d'autres Jégislations.
B) Un certain nombre d’autres ser-
vices comme Ja chiriurgie plastique.
Les services des praticiens constituent
un minimum mais rien n’empêcherait
chaque province d’aller au-delà de ce-
ci,
Application:
Le plan s'appliquerait à tous les
Canadiens. En ce sens qu’il serait uni-
versel.
L'universalité veut dire ici que:
A) Dans le cas où le coût est dé-
frayé par une prime que toutes les
personnes “couvertes” par l'assurance
hospitalisation Îe seraient également
par les services d’assurance santé, On
pourrait excuser de la prime certains
citoyens à cause de leur indigence mais
ils devraient quand même pouvoir bé-
néficier du régime.
B) Dans le cas où le projet est dé-
frayé par une taxe que tous les ci-
toyens sans condition d'âge, de riches-
se où de condition économique sont
assurés.
Les provinces sont évidemment li-
bres de choisir Ja méthode de finan-
cement qu'elles désirent.
Le gouvernement fédéral rejette le
concept de l'assurance selon les besoins
de ce plan
parce qu’il implique:
à ; : ATEN
Une indésirable distinction entre
des niveaux de richesse”,
— Que les frais médicaux sont moins
lourds pour les riches que pour les
pauvres, alors que ce peut bien n'être
pas le cas,
Administration publique
—1l s'agit d’un régime entièrement
pris en charge par les gouvernements
provinciaux.
—Les programmes actuels qui ne se
conforment pas à cette donnée de-
vraient être abandonnés.
—Ceci n'empêcherait pas qu’exis-
tent comme des suppléments, des pro.
&rammes privés de services de santé.
Portabilité
—L'expérience en matière d’assu-
trance hospitalisation servirait de mo-
dèle.
—Par exemple, une personne qui
quitte le Québec pour l'Ontario conti-
nuerait d’être assurée par Québec du-
rant trois mois, ce qui lui donnerait
le temps de s'inscrire au régime onta-
rien, .
Contribution financière du
gouvernement éfdéral
—Le coût total du projet d’assuran-
ce si on s’en tient au minimum des
frais des médecins est établi à plus de
$600 millions.
—Per capita: ce coût est de $28.
—Le gouvernement fédéral en paie-
rait la moitié soit $14. :
—Cette somme pourrait s’accroitre
selon la hausse progressive et normale
des coûts,
—La forme du paiement serait dé-
terminée par le comité d’étude sur le
régime fiscal.
des médecins s'inquiètent
Vancouver. — Deux éminents mé-
decins canadiens ont exprimé la crainte
que Je programme national d’assu-
rance-santé échoue. . . faute de mé-
decins. |
Le Dr Frank Tumbull, ancién pré-
sident de l’Association médicale cana-
dienne, et le Dr John McCreary, pré-
sident de l’Association canadienne des
collèges de médecine, ont expédié un
télégramme au premier ministre Pear-
son, le priant d’accorder l'aide finan-
cière d'Ottawa aux institutions d’en-
seignement de la médecine.
Le télégramme précise que les mem-
bres de ces deux organismes s’alar-
ment devant Je silence que gardent les
politiciens présentement réumis en con-
férence à Ottawa au sujet des octrois
fédéraux à l’enseignement de la mé-
decine.
Les premiers ministres provinciaux
ont accepté une proposition du gou-
vernement fédéral offrant aux provin-
ces $14 per capita pour leur permettre
d’instituer le régime d’assurance-santé.
“Si, comme vous l'avez suggéré,
un programme d’assurance-santé entre
en vigueur à la grandeur du pays, . .
sans que les institutions d'enseignement
de la médecine aient la possibilité de
prendre de l'expansion, ce programme
risque sérieusement d’échouer faute de
personnel qualifié”, dit le télégramme.
seul dissident : M. Manning
Ottawa. — Les propositions Pearson
sur l’assurance-santé ont donné nais-
sance à un grand dissident.
Mais cette fois il demeure non pas
à l'Est, mais bien à l'Ouest de la ca-
pitale fédérale.
Son nom: Emmest Charles Manning,
premier ministre de l'Alberta depuis
plus de 20 ans, prédicateur biblique
et successeur légitime de William A-
berhard lui-même, fondateur de l’Ins-
titut prophétique de la bible.
Tous le savent créditiste et ce sont
d'ailleurs ses principes politiques qui
jui font rejeter en bloc tout principe
socialiste.
Et ce qu'Ottawa propose, c'est ni
plus ni moins que la socialisation de
la médecine.
A l'appui de sa thèse, M. Manning
apporte quatre arguments:
—Le régime proposé, dit-il, est uni-
versel et obligatoire. Il ne respecte
donc pas la liberté de l'individu.
I] sera contrôlé par l'Etat. C'est,
selon le premier ministre de l’Alberta,
imposer un trop lourd fardeau au
gouvernement de sa province et ça
ne relève d’ailleurs pas de ses respon-
Sbilités. M. Manning croit que le rôle
du gouvernement, en matière d’assu-
rance-santé, est essentiellement supplé-
Annonces classées
INSTITUTRICE DEMANDEE
Une institutrice pour les grades 5 et.
6, ainsi qu’une institutrice pour Je High
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taire de $100.00 par mois provenant
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Résidence à même le magasin. Doit
vendre pour cause de santé.
Ecrivez casier 35, La Survivance
É (1-9-65)
a (|
tif, Il ne doit payer que pour ceux qui
n’ont pas les moyens de le faire.
L’Alberta, un exemple
—Le chef créditiste ne croit pas que
les gouvernements aient avantage à
éliminer les régimes privés d’assurance-
santé. Selon lui, la profession médicale
a institué un merveilleux système d’as-
surance dans sa province et le gouver-
nement, a-t-il précisé, verra à ce qu’il
soit complété.
—Enfin, M. Manning soutient que
les 9$300,000,0000 du gouvernement
central pourraient être dépensés à meil-
leur escient. On oublie la santé men-
tale et la tuberculose, ajoute-t-il.
0
+
Pour ne pas se plaindre de ce
qu’on souffre, il suffit de se rap
peler ce que l’on mérite.
(Sair JEAN DE LA Crorx.)
Nous rappelons cette parole
réconfortante à tous ceux qui
demandent des faveurs ou des
guérisons par l’intercession des
Pionniers de la foi en notre pays.
Parmi ceux qui souffrent, ceux
qui se lamentent le moins sont
ceux qui, exkminant leurs désirs,
leurs parolés et leurs actes, dé-
couvrent les mérites qu’ils ont
accumulés, Ils comprennent que,
dans l’épreuve, nous pouvons
compter sur la générosité de la
Providence,
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(Lac Ste-Anne)
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e du2au9août
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© du9 août au 20 août
| Appeler Mme Joffre Girard — 488-9291
EEE à
&
En souvenir de John F. Kennedy.
— Nous n'avons pas encore oub-
lié cette photo qui nous montre
l'endroit où le président Kenne-
dy fut assassiné, Mme Martina
Langley de Richardson, Texas,
Les évêques
du Vietnam-nord
Saïgon (AIF) — En date du 10
juin, les évêques du Vietnam-sud, réu-
. nis en conférence épiscopale, ont pu-
blié le communiqué suivant: “Devant
la situation critique actuelle du pays,
les évêques du Vietnam se font ur
devoir de rappeler à leurs fidèles ce
qui suit:
“1) L'Eglise Catholique, représen-
tée au Vietnam par l’épiscopat, ne veut
être que principe d'union et de paix;
elle se tient toujours au-dessus et en
dehors de tout parti politique; elle
joue le rôle de guide auprès des hom-
mes de bonne volonté dans la connais-
sance de la loi surnaturelle et évangé-
lique” (Lettre pastorale du 22-1-64).
D’après ce principe, nous déclarons
et publions: Tout fidèle, membre de la
communauté nationale, a le devoir de
participer activement à l’édification et
à la prospérité de la nation; de servir
le Bien Commun; de répandre l'idéal
évangélique de la paix, dans toutes les
formes d'activités matérielles et. spiri-
tuelles du pays.
En conséquence, tout fidèle doit ob-
server les justes lois de l'Etat, respec-
ter les droits légitimes des citoyens,
agir dans les limites du droit, et, dans
le cas où il est nécessaire de défendre
ses intérêts légitimes, que ce soit tou-
jours en vue du Bien commun, dans le
respect de la vérité, de la justice et de
Ja charité. :
“2) D'autre part, nous vous rappe-
lons ces paroles du Pape Jean XXIIII:
“C'est l'ordre moral qui postule dans
toute sociêté la présence d’une autori-
té; fondée sur cet ordre, l'autorité ne
peut être utilisée contre lui sans se
ruiner elle-même. L’Esprit-Saint nous
en avertit: “Ecoutez donc, rois, et com-
prenez! Instruisez-vous, souverains des
terres lointaines! Prêtez l'oreille, vous
+
LA SURVIVANCE
a demandé au président Johnson
de déclarer cet endroit site his-
torique. Ce qui fut fait pour
le théâtre Ford de Washington,
où Lincoln avait été assassiné.
+
qui commandez aux foules, qui êtes:
fiers de la multitude de vos peuples!
Car c’est le Seigneur qui vous a donné
le pouvoir et le Très-Haut la souve-
raineté; c'est Lui qui examinera votre
conduite et scrutera vos desseins” (Sap.
VI, 2-4)... Les rapports entre les
communautés politiques doivent se
conformer aussi aux règles de la justi-
ce: ceci implique la reconnaissance des
droits mutuels et l’accomplissement des
devoirs correspondants. . . il peut évi-
demment arriver, et de fait, il arrive,
que les communautés politiques entrent
en rivalité d'intérêts; ces conflits ne
peuvent pourtant se régler ni par la
force des armes, ni par la fraude ou
la tromperie, mais comme il convient à
des hommes, grâce ‘à la compréhension
mutuelle, par une estimation objective
des données et moyennant un compro-
mis équitable”. (Pacem in terris).
Des diacres
pour |
l'Amérique Latine
PUERTO RICO (CCC) -— Avant le
ler semptembre fontionnera à Puerto
Rico une organisation destinée à for-
mer des diacres pour l'Amérique la-
tine et les préparer à lordination.
Cette institution, dont ies frais sont
pris en charge par le cardinal Cushing,
archevêque de Boston, s’appellera
“communauté Saint-Etienne,” Mgr
Mendez, evêque d’Arecibo (Puerto
Rico), fondateur de cette institution,
a déclaré que quinze cents hommes re-
cevront cette formation. Il espère qu’-
un certain nombre de maires, d’enseig-
gants catholiques, ete, pourront ainsi
partiellement suppléer au manque de
prêtres en Amérique latine, notamment
dans les localités où le prêtre se rend
rarement.
Las
LE BONHEUR
EST À CE PRIX
Depuis que le Christ a choisi de souffrir, la souffrance n'est
plus une chose dégradante et inutile, elle est devénue une pré-
cieuse source de rédemption. Catherine de Saint-Augustin a com-
pris qu'entre nous et le ciel la croix
se dresse, non pas comme une bar-
rière, mais comme un trait d'union
qui nous unit à l'Amour.
Trop de gens ne se donnent qu'à
eux-mêmes et se refusent à l'Amour :
parce qu'ils ont peur de souffrir. Aux
pieds du crucifix,’ les chrétiens s'of-
frent à ia souffrance par amour pour :
le Christ, qui l’a exaltée par sa grâce
et son divin exemple, Les chrétiens
connaissent également, comme la pe-
Catherine au
coeur généreux, la valeur pour Îes
fimes de la souffrance, car “,. Corps
tite soeur souriante,
mystique du Christ s'édifie et se com-
. plête dans la mesure où la passion de Jésus-Christ entre dans ses
membres”.
Le Comité des Fondateurs de l'Eglise du Canada
25 ouest, rue Jerry, Montréal 11
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PLAMONDON
Dernièrement avait lieu le mariage
de Mlle Eileen Plamondon, fille de M.
et Mme Philippe Plamondon, maire
du village, à M. Conrad Sehn de PlJa-
mondon, fils de M. et Mme Eligor
Sehn de Fox Valley, Sask.
Filles d'honneur, Miles Maureën
Martin, Joanne Genoud, Emilie Bou-
rassa et Myrna Sehn, La petite Cons-
tance, soeur de la mariée, était bou-
quetière.
Garçons d’honneur, Vincent Plamon-
don, Peter Sehn, Jimmy Piquette et
Denis Ménard. Le jeune Timmy, frère
du marié, portait les anneaux.
Célébré selon la nouvelle liturgie, ce
mariage fut très impressionnant.
Une tante de la mariée touchait l’or-
gue, Mme Rosalie Genoud, Et quatre
autres tantes chantèrent des cantiques
appropriés: Mmes Alma St-Jean, Del-
lamen Gauthier, Dellimen Chévigny,
Bernadette Bourassa.
225 convives prirent part au banquet
organisé par Mme Benoît Plamondon.
M. le curé Martineau présenta Ja
santé à la mariée, le R. P. Douziech
nous offrit plusieurs chants de sa chau-
de voix.
Après des célébrations semblables à
Fox Valley, le jeune couple s'établit
parmi nous. Nous lui souhaitons tout le
bonheur désirable.
+
ST-JOACHIM
Mlle Marguerite Blais est de retour
d'un voyage de deux semaines dans
la province de Québec. Elle faisait
partie du voyage d'échange d'étudiants.
Nos sincères félicitations.
M. et Mme Ovila Turcotte, de Mon-
tréal, sont en visite chez Mme T.-].
Laflèche.
Mme Roland Patenaude et sa fille
Rita, de Québec, a passé deux semaines
chez Mme A. Patenaude.
Mme Gertrude Blais 'a le plaisir de
la visite de ses cousines, Miles Julie,
Hélène et Marie, ainsi que d’un cou-
sin, Pierre Kirouack, de Victoriaville,
Qué.
Mlle Mariette Thibault de Montréal
était en visite chez sa tante, Mme G.-
À. Thibaut,
À tous nos malades, spécialement à
ceux qui sont hospitalisés, un prompt
rétablissement,
+
+
BONNYVILLE
MM. et Mmes Alarie et Hervé Ha-
mel, de Montréal, sont en visite chez
M. Josaphat Hamel. Ils apprécient
grandement Je beau pays de l'Ouest,
son climat.
11 y à aussi des visiteurs chez M.
et Mme Boisclair,
M. Roméo Durocher et sa famille en
visite chez leurs parents à St-Paul et
Honnyville. Ils renouvellent de vieilles
amitiés. Roméo revient d’un stage d’é-
tudes à Arvida et Montréal, au compte
de J'Alcan.
Courte visite de Albert Durocher
qui à eu la bonne fortune de gagner
un Chevrolet “65 lors de la première
joute de football Edmonton-Calgary.
Au bingo des joueurs de hockey, le
gros lot de $1500 fut gagné par Jack
Wagner de Bonnyville.
Les travaux dans les rues seront
complétés d'ici une dizaine de jours.
La rue et la devanture de l'hôpital se-
ront pavées. De même que la cour du
magasin de Jules Vallée.
Plusieurs chalets se. construisent au
Moose Lake, la pêche y est bonne et
les visiteurs abondent. Nous leur sou-
haïitons la grande bienvenue. -
Une jolie réception fut offerte à
l'occasion du départ des familles de
MM. Paul et Léo Caouette.
Nous regrettons également Je départ
de M. et Mme Roval Lapierre, qui ont
rendu beaucoup de services. Mais com-
me c’est une promotion pour Rovai,
nous l’en félicitons. Leurs bureaux sont
transférés à St-Paul, plus central.
Une jolie fête eut lieu en l’honneur
de Mme Wilfrid Marsolais, une nona-
génaire de 94 ans qui trouve encore
le moyen d’être gaie. Nos félicitations
à elle et à sa famille.
La récolte est favorisée par une
température idéale, la moyenne sera
sans doute excellente.
Quelques mariages s’annoncent: Ja-
mes Rancier et Joanne Bordeleau; Al-
phonse Turcotte et Patricia Poulin;
Laurent Mercier et Catherine Martel;
Gilles Barbeau et Francine Lajoie,
Dimanche prochain aura lieu le pèle-
rinage en lhonneur de saint Joseph à
Gurneyville.
BEAUMONT
Mariage Gobeil-Magnan
Par un beau matin ensoleillé, Ju-
liette Magnan et Marcellin Gobeil u-
nissaient leurs destinées par le sacre-
ment de mariage. Le frère du marié,
le R. P. Ovila Gobeil, omi.,, qui est
en partance pour la Bolivie bénissait le
mariage,
Au retour d'un voyage à Victoria et
Seattle, une messe fut célébrée à 4h.
pm. à Beaumont, suivie d'un bau-
quet et d’une soirée sociale au centre
récréatif. Les parents et amis étaient
de la fête pour souhaiter bonheur au
jeune couple, et Jeur offrir de pré-
cieux cadeaux.
Ravissante dans sa longue robe blan-
che, la mariée était accompagnée de
Georgette Demers et de France Go-
beil comme filles d'honneur; Léo Ma-
gnan ct Richard Gobeil étaient gar-
çons d'honneur.
Les nouveaux mariés résideront sur
la ferme paternelle à trois milles du
village. Depuis, M. et Mme Ernest
Gobeil se sont construit une maison
au village même. Nos voeux les plus
sincères au nouveau couple.
Feu H. Charbonneau
Le 19 juillet, M. Hermas Charbon-
neau laissa pour un monde meilleur,
sa femme Marie-Louise et trois filles,
Soeur Marie de la Compassion, de
Pincher Creek; Elisabeht Royer, et
Rhéa Demers de Beaumont. Puis, 18
petits enfants et 15 arrière-petits-en-
fants.
Forgeron de métier, maître de pos-
te avec sa dame pendant au-delà de
vingt ans, aidant à l’église de toutes
sortes de façons, il était connu et ai-
mé de tous.
La messe solennelle pour le défunt
fut chantée par M. le curé Jacob, qui
était assisté de M. l'abbé Hébert et
du Père Gobeil, om.
À Ja famille éprouvée nous offrons
nos sincères sympathies.
Divers
M. et Mme Maurice Magnan sont
en voyage avec leurs enfants en Sas-
katchewan. Ils assisteront au mariage
de leur fils Victor avec Mile Maxine
Connelly, de la paroisse Ste-Cécile de
Régina. Voeux de bon voyage à Ja
famille, et de bonheur aux jeunes é-
poux.
Bienvenue à Mlle Lorette Villeneu-
ve de Chicoutimi qui visite parents
et amis.
M. et Mme Maurice Gobeil en vi-
site dans le nord: Donnelly, Guy, High
Prarie, St-Isidore, et encore plus loin
à Assomption, où le Père Montmigny,
o.m.i., est principal de l’Ecode Indien-
ne. “L'esprit missionnaire et l'esprit
catholique sont une seule et même
chose.” (Pie XII).
. e
Joussard
M. Jean Charrois d'Edmonton a
passé une semaine chez ses parents.
Mme Aline Smith de Winnipeg
vient passer quelques semaines parmi
nous.
M. Lucien Comeau a dùü être hospi-
talisé par suite d'un accident mineur
survenu au cours de son travail sur Je
chemin de fer.
Dimanche dernier, M. et Mme W.
Charroïis partaient pour un voyage de
trois semaines dans l'Est Nous leur
souhaitons bon voyage.
Dimanche dernier avait lieu le pèle-
rinage en l'honneur de la bonne Sainte
Anne à la mission Saint-Bruno. Bon
nombre de Blancs se sont joints à la
population Crise pour laquelle ce pè-
lerinage est surtout destiné.
Page 5
CLUNY
Mme Denis Lalonde et ses trois en-
fants faisaient un stage à l'hôpital ré-
cemment. Nous leur souhaitons prompt
rétablissement,
M. et Mme Jim Henderson (Char-
lotte Laprise) reviennent d'une va-
“tance en-Gekombie: Mme Laprise gar-
dait les enfants pendant leur absence.
Nous apprenions avec grande peine
la disparition (noyade probablement)
de M. Gordon Keith, époux de Lag-
rette Gibeau, anciennement de Cluny.
M. Keith faisait une envolée de Terre-
Neuve à Montréal, et l'avion a fait
un plongeon dans le St-Laurent. Son
compagnon a été repèché, mais on a
perdu espoir de retrouver le corps de
Gordon. Aussitôt la nouvelle reçue,
Mme Gibeau prenait lavion pour être
auprès de sa fille et des trois petits
garçons,
M. et Mme M. Rougeau ont la visite
de leurs pctites-filles Fleury de Brooks.
La famille de M. et Mme Jos Si-
mard de Kelowna était en visite à
Cluny Ja semaine dernière,
Timmy Reilly est parti pour le camp
militaire en Saskatchewan.
M. et Mme Julien Nobert recevaient
un groupe de parents et d’amis en pi-
que-nique sur la ferme. De la fête é-
taient M, et Mme Jean Nobert, Donald
et Philip de Black Diamond; Mme A-
lice Poirier de Calgary; Mme Antoinet-
te Gourdine de Montréal; M. et Mme
Denis Crétin, Lorraine et la petite
Michelle; M. et Mme A. Nobert et fa-
mille; M. et Mme Jos Crétin jr et Don-
ny; M. et Mme Don Fisher et famille
de Sacramento, Califournie.
CE |
Saint-Albert
Baptèmes
Daniel Philippe Joseph, fils de M.
et Mme Robert Hébert. Parrain et mar-
raine, M. et Mme Honoré Hébert.
Ministre: M. l'abbé Denis Hébert.
Chérisse Carmen, fille de M. et
Mme Léon Tellier. Parrain et marraine,
Paul Tellier et Carmen Morin.
Divers
Le 27 juin, Mgr J’Archevêque con-
férait la confirmation à 150 personnes,
dont plusieurs adultes. Au cours de la
même messe, les petits faisaient leur
première communion.
Merci à toutes les personnes qui ont
aidé à la bonne marche des camps
d'été.
M, et Mme E. Savoie de Villeneuve
marquaient leur 25e anniversaire de
mariage le 13 juillet. Plus de 600 pa-
rents et amis prirent part à la fête.
I y eut messe à Villeneuve, banquet
et soirée à St-Albert. Nos félicitations
et nos voeux aux jubilaires.
De in
En Russie, la diminution des nais-
sances s'explique du fait que l'élément
féminin représente 52 p.c, du total des
professionnels; il y a plus de femmes
que d’hommes dans la médecine; 31 p.c.
des ingénieurs sont des femmes.
Lundi le 26, fête de la bonne Sainte
Anne, un groupe de dames de Ste-
Anne de Girouxville venaient en auto-
bus à notre église dédiée à Ste-Anne,
Elles étaient accompagnées de leur
curé et aumônier, le Père Frigon.
FERD NADON
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Page 6.
Mercredi le 28 juillet 1965
BON VOYAGE
Adultes et adolescents
Américain. 1962. 133 min. Techni-
color. Comédie réalisée par James
Neiïlson avec Fred MacMurray, Jane
Wyman et Deborah Walley.
La famille Willard part pour un
voyage en Europe. M. Willard a beau-
coup de mal à garder ensemble les
membres de la famille. Elliot, Skip-
per et Amy ont des intérêts divers
selon leur âge. L'union et le bonheur
des Willard finiront par ramener tout
le monde.
Appréciation morale: Ce film est
centré sur une famille unie, où les
parents sont à la fois compréhensifs et
dévoués.
# # #*
CAVALRY COMMAND
Adultes et adolescents
Phlippin. 1964. 80 min. Techni-
color. Drame de guerre écrit et réalisé
par Eddie Romero avec John Agar,
Pancho Magalona et Alicia Vergel.
Après avoir aidé les Philippins à se
débarrasser de la domination espagnole
les Américains occupent maintenant le
pays. La population, d’abord hostile,
finit par accepter les occupants. Même
un officier rebelle se ralliera lui aussi
après s'être convaincu de la sincérité
des Américains.
Le sujet est assez neuf, mais le
film va guère en profondeur dans la
situation , se contenant facilement de
clichés. La photographie est bonne
dans l’ensemble, l'interprétation est
valable.
Appréciation Morale: Les actes de
violence sont présentés avec une cer-
taine discrétion dans ce film où les
protagonistes sont animés de senti-
ments louables.
* # +
I THANK À FOOL
Adultes avec réserves
+ + +
YOUNG AND THE BRAVE
Tous
Américain. 1963: 84 min. Drame
de guerre réalisé par Francis D. Lyon
avec Rory Calhoun, William Bendix et
Manuel Padilla.
Durant la guerre de Corée, trois
Cenéma et culte
Films à l'écran
soldats ‘ américains, faits prisonniers,
s'échappent et tentent de regagner
leurs lignes. En cours de route, ils ren_
contrent un jeune Coréen accompagné
d’un chien: de l’armée. Ils entrepren-
nent ensemble un trajet long et péril-
leux.
Il s’agit ici d’une mince anecdote de
guerre, assez attachante par ses per-
sonnages, mais bien peu originale
comme réalisation cinématographique.
Le jeune Padilla toutefois est étonnant
pour son âge.
. Appréciation morale: Les héros font
preuve de courage. Quelques scènes
de violence, inhérentes au genre,
pourraient impressionner de jeunes en-
fants.
+ * +
HOUSE OF THE SEVEN HAWKS
Adultes et adolescents
Américain. M.GC.M. 1959. 92 min.
Drame policier réalisé par Richard
Thorpe avec Robert Taylor, Nicole
Maurey et Linda Christian.
Nordley, un aventurier américain,
vit en Angleterre où il exploite un petit
caboteur pour gagner sa vie. I] ac-
cepte un jour de conduire en Hollande
un certain M. Anselm qui est un po-
licier hollandais .chargé d’une impor-
tante mission. Le passager meurt
subitement et Nordley est accusé.
Pour se déprendre il commence alors
sa propre enquête, aidé de la fille d’An-
selm.
Malgré un traitement conventionnel,
l'intrigue est assez bien développée et
se déroule à un rythme satisfaisant.
Quelques défauts de montage et sur-
tout une longue’ séquence traitée au
bleu sont plutôt désagréables. Les
interprètes s’acquittent bien de leur
rôle.
Appréciation morale: Les criminels
sont présentés sans sympathie et la
justice triomphe. Adultes et adoles-
cents.
+ +
En 1964, l'aéroport de Montréal
est au haut de la liste quant au nom-
bre d'arrivées et de départs: 95,186.
+ # +
Les faillites augmentent sensible-
ment à Edmonton, tant chez les indi-
vidus que chez les compagnies et cor-
porations.
fa af cfa en an af cfa ea ef fa na fa ae af af af be on fa fe ne af je a fn of
"Nos Programmes :<°
Lundi au Vendredi 11.02—
Sous l'abat-jour
10.00—Nouvelles
6.50—ouverture 11.55—Nouvelles 10.02—Le rigodon
6.55— Nouvelles 12.05—Recueiïllement 10.30—Par un beau sa-
7.00—Chez Miville Fin des émissions medi matin
7.28—Nouvelles Lundi: en
7.30—Chez Miville 9 _ mette 11.10—Par un beau...
8.00— Nouvelles M ue
8.05—-Sports 7.30—Sur toutes Îles 11.30-—Par un beau...
8.10—Prière du matin se . [12.00—Regina Coeli
8.18—Radio-réveil 9.00—Un compositeur 12.02—Musique en dinant
8.28—Nouvelles vous parle 12.15—Nouvelles
8.30—Radio-réveil 9.15—Les affaires de |12:25—Sports
8.45—Auij. dans l’histoire
l'état ou serenade 12.30—Rivière-la-paix
9.00—Nouvelles 9.80—Revue des arts et vous invite
9.05-—Avec Simone des lettres 1.30—Nouvelles
9.10—Le Rigodon Mardi 1.32—Visite chez les
9.45-—Propos, fantaisies, Lu chansonniers
10.00—Nouvelles
10.02—La chansonnette
10.15— Témoignages
10.30—Joyeux troubadours
11.00—Radio Journal
nique
2.02—Hier et aujourd'hui
7.30—Place publique
8.00—Concert sympho-
9.00——D’amour et de
2.00—nouvelles
2.02—Salut les copains
3.00—Radio-journal
3.15—<Salut les copains
4.00-—Prog. italien
14.10—Jeunesse dorée chansons 4.30—Musique pour tous
11.25—Visages de l'amour] ?-30—Musique de les goûts
11.40—Eclairez-moi s.v.p. chambre 5.00—Radio-journal
12.00-Regina coeli Mercredi: 5.03—Reportages
12.02—Musique en dinant| 2.02-_Pour ceux qui 5.30-—Musique pour tous
12.25—Sport aiment les goûts
12.30—Joumal agricole
12.45—Vie de femmes di
1.00-—Fémina
1.15-——Psychologie de la
vie quotidienne.
1.28—Nouvelles
1.30—Partage du jour
1.58—Intermède
2.00—Nouvelles
2.02— (Selon le jour)
2.25-—Votre émission,
Mesdames
2.55—Chronique sportive Yendredi:
3.00-——Nouvelles
3.03-—Météo
3.05——Votre émission,
Mesdames
4.00—Radio Journal
4,15—-Marie Tellier
4.80—Boîte aux surprises
Jeudi:
‘que
7.30—Concert du mercre-
S.00—Toute la gamme
9.30—Auteurs étrangers
2.02—Hier et aujoud’hui
2.02—Pourquoi pas?
7.30—Pavillon de musi-
8.00—Chorales du
Canada français
8.30—Toute la gamme
6.45—Chapelet
7.00—30’ d'informations
7.30—Samedi soir avec
Paul
10.00-—Prog. ukrainien
10.30—Samedi soir avec
Paul
7.30—Orchestre de 11.00—Nouvelles
radio-Canada 11.10—Samedi soir avec:
8.15—Parlons musique Paul
9.00—Temps des refrains|12.00-—Recueillement
9.30—Artistes de renom
Fin des émissions
Dimanche:
8.55-—Bonjour
9.00—Nouvelles
9.02——Prog. Cris
9.30—Ballade musicale
10.00-—Météo
10.02—Ballade musicale
4.45-—Salut les copains re. à 10.30—Terre Nouvelle
5.00-—Nouvelles ° Hollandais 11.00—Messe dominicale
5.02—Salut les copains 12.00—Musique en dinant
5.30— Nouvelles Samedi: 12.15— Nouvelles
5.32-—Salut les copains | 6.50—Ouverture 12.25—Sports
5.45—Radio actualités 7.00—Nouvelles 12.30—Prog. Italien
6.00—Les plus belles
voix
6.45—Chapelet
7.00—30 minute d'infor.
7.30—(selon le Jour)
8.00—(selon le jour)
8.30—(selon le jour)
9.00—(selon le jour)
9,30— (selon le jour)
10.00-—Prog, ukrainien
10.30—Est-ce ainsi que
les hommes
vivent?
11.00—Nouvelles
7.02—Musique en tête
7.30—Nouvelles ‘
7.32—Musique en tête
8.00-—Nouvelles
8.05—Sports ‘
8.10—Prière du matin
8.18—Musique en tête.
8.28-—Nouvelles
8.30—-Musique en tête
8.45—Auj. dans
histoire
9.00—Tante Lucille
9.30—Par un beau
samedi matin
aŸn a a fa rh ef 0 ef nf of fn af aa ea ea of ed ed 8 of of a a da de
1.00-—Prog. Italien”
2.00—Prog. hollandais
3.00—Prog. polonais
8.30—Prog. allemand
4,30—-Rendez-vous
musical
5.30—-Opéra du dimanche
8.30—Serenade
10.00—Prog. ukrainien
10.30—Serenade .
11.00—Sous l’abat-jour
12.00—-Nouvelles et sports
12.05—Recueillement
Fin des émissions
La semaine à
Une déception, — On sait que
l'Ontario, le Québec et le Nou-
veau-Brunswick ont eu une dure
période de sécheresse. Par un
chaud après-midi, la petite Cindy
+
Chronique de Germaine Bernier
LA SURVIVANCE
Calvert vit une cuve sur le gazon,
elle se dévêtit prestement pour
s’y saucer .., mais la cuve était
vide! (P.$. Son père emplit la
cuve après avoir pris La photo.)
+
Adolescence, étude et fréquentations
Aujourd’hui, je voudrais répondre, le
plus brièvement possible à un finissant-
de collège qui m'écrit une fort inté-
ressante lettre (rédigée peut-être trop
à la hâte tout de même) au sujet de
mon article “La naïveté de la pensée
devant les réalités humaines” (21-6-65)
Ce garçon est tout a fait d'accord avec
les points de vue exprimés dans l'ar-
ticle, il apporte même dans sa lettre des
arguments personnels tout à fait jus-
tes, contre les mariages précoces, forcés
ou non, mais il ne peut se défendre de
réclamer pour l’adolescent-étudiant le
droit à l'amour en même temps qu’à
l'étude. “L'étudiant, dit-il, comme tout
autre besoin de la compréhension, de
l'affection d’une femme; il a besoin de
la confiance que donne l'amour, et il
a surtout besoin, s’il ne veut pas les an-
nihiler, de développer ses dispositions
d'homme. Je suis d'avis qu’il est pres-
que impossible à un être humain de
trouver son équilible en dehors de l’a-
mour: renoncement à l’égoïsme, prise
de conscience de l'existence de l'au-
tre et de son droit au bonheur, “huma-
nisation”. Et c’est spécialement à Ja fin
de ladolescence qu’il importe de trou-
ver cet équilibre”. Plus loin, il dit en-
core: “Les connaissances ne rempla-
ceront jamais une personnalité vraiment
forte. Je pense alors qu’amour et étu-
de doivent aller de pair et par suite
qu’il faut essayer de concilier les deux.
11 faut prémunir l'étudiant en le dotant
d'une personnalité telle, qu’il puisse
parachever celle-ci dans l'amour, tout
en ne nuisant pas au reste de son dé-
veloppement, comme la poursuite de
ses études. C'est difficile, mais ce n’est
pas impossible. Sous peine de me répé-
ter, je réaffirme que l’amour et l'étude
ne peuvent être dissociés sans nuire à la
personnalité de l'étudiant et même
qu’une vie d'étude sans amour serait
efficacement. Et qu’il faut préparer le
jeune non à se passer d'amour mais à
concilier amour et étude”.
Mon jeune ami,
Comme la vie va être belle et bon-
ne pour celle qui va marcher un jour,
près de vous! Etude-amour, amour-é-
tude; vous réclamez pour vous les
deux pôles majeurs de l’existance pour
une vie en plénitude! Je souhaite que
le destin réponde à vos voeuxl Quant
à la petite amie qui va vous écouter,
je suis sûre que vous n'aurez aucune
difficulté à la convaincre de la valeur
de votre programme. Après avoir lu
votre longue lettre je vous entendais en-
core . . . et vous voyais lui répéter, peut-
être les mots du poète:
Mon enfant, ma soeur, songe a la
douceur
D’aller là-bas vivre ensemble
Aimer à loisir, aimer et mourir
Au pays qui te ressemble ...
ou faire quelques souhaits de “L’hori.
zon chimérique” et . . . à distance, je
vous ai souhaité de découvrir sans fau-
te, “le bleu manoir de Rosemonde”. . .
Mais non, vous ne direz rien de tout
cela, parce que, d'après votre discours
vous ne vous inspirez pas des poètes
mais des psychologues. C’est très bien,
c’est excellent, ça fait plus sérieux mais
ça n‘empêche pas, quand même, quel-
ques illusions, de fleurir ici et là, en
dehors du parterre de vos idées que
vous voulez si logiques et si bien ran-
gées . . . en oubliant ou en ignorant
encore les détours du coeur, qui se
moque parfois, vous savez, des manuels
et de leurs leçons et directives . . . Je
n’entreprendrai pas d'enlever ces illu-
sions qui survivent à vos efforts de clair-
voyance; le temps et la maturité qui
vient vont certainement s’en charger, à
tour de rôle. Vous bénéficierez, alors,
de votre sens psychologique person-
nel éclairé, ce qui est encore plus pra-
tique que l'usage des formules collec-
tionnées.
Vous dites quelques part, en récla-
mant le droit à l'étude et à l'amour
pour les adolescents: “c’est difficile,
mais ce n'est pas impossible”. Savez-
vous que c’est impossible justement,
pour le plus grand nombre? Connais-
sez-vous la situation générale des ma-
riages précoces, ici, au Canada, comme
aux Etats-Unis d’ailleurs? Les statis-
tiques, vraiment désolantes pour l'a-
mour, ne chantent pas le même refrain
que les chansons sexées à répétition de
la rue et de la radio. Quant aux exa-
ments ratés et aux candidats recalés
chaque année, on ne sait pas encore
dans leurs cas, si c'est l'amour qui a
nui au études ou . . . les études qui
ont nui à l'amour dans Jes cas de jeu-
nes ménages déboussolés.
Vous avez raison d'écrire qu’une vie
’étude sans amour serait extrêmement
difficile à .poursuivre efficacement”,
vous dites bien une vie, pas une adoles-
cence. L’adolescence passe très vite,
croyez-moi, (bien que dans notre pays,
à notre époque, elle a Fair de s’éterni-
ser maladroitement chez plusieurs); la
donner toute à l'étude, à sa culture per-
sonnelle, à l'amitié, c'est déjà un bon
placement. L'étude et l'amour ne sont
pas incompatibles dans une vie, cro-
yez-le bien; mais tout dépend des cir-
constances d'âge, de temps, de caractè-
re, et de conditions d’existence. Et de
lä sorte de ménage et de bonheur do-
mestique dont on rêve . .. On ne peut
pas tout avoir en même temps; la jeu-
nesse le croit, l’âge mûr le sait.
Heureusement, dans votre cas, si
j'en juge d’après votre lettre, vous plai-
dez pour l'amour et non pour vos a-
mours . . . Pendant que vous en êtes
encore à pouvoir raisonner sur le sujet
ajoutez à vos idées celle-ci: s’il est im-
portant d’être aimé, il l‘est encore da-
vantage d’aimer, parce que d'ordinaire
ce sont ceux qui s'aiment, bien davan-
tage que ceux qui sont aimés seulement
qui réalisent le mieux leurs rêves, leur
destin, leur vocation humaine.
(Le Devoir)
TEMOIGNAGES.
(une émission de Radio-Sacré-Coeur)
(du 2 au 6 août)
LUNDI: Jean Galot, S.J., “Chanson d'aujourd'hui, miroir de la vie.”
MARDI: Marcel Marcotte, SJ.
“Pourquoi soupçonner votre mari d'infidélité?”
“Les critiques critiquent-ils assez?”
: JEUDI: Ernest Gagnon, SJ.
“Nos enfants nous regardent: que pensent-ils?”
VENDREDI: Mgr Jean-Marie Fortier, évêque de Gaspé,
“Une forte personnalité: Mer de Laval.”
CHFA-680 - 10h.15 a.m.
| MERCREDI: Emile Muller, S.J.,
HORAIRE DE MESSES
Au service des Canadiens francais
à Edmonton
TIMMACULEE-CONCEPTION : 108A ave et 96e rue —
:7h.00 — 9h.00 — 10h.30 — 12h.00 et 5h.00 p.m.
SAINT-JOACHIM: 9e avenue et 110e rue-—
6h.30 — 8h. — 9h.80 — 11h. — 12h.80 — 5h. pm
SAINT-THOMAS : 8520 - 9le rue — |
Dimanche: 8h.'-— 9h.30°— JIh. |
Informations Larousse
Il y a 280 ans naissaït Bach
. Qui est donc ce Bach, qui, par l’es-
prit profond de ses oeuvres, se distin-
-gue tant parmi ses collègues et con-
temporains, qui s’en éloigne à tel point
que ni eux ni même ses propres fils
n'étaient capables de reconnaître sa
grandeur, de lui accorder dans leur o-
. pinion la place qui lui était due?
Bach n'est pas un artiste qui aurait
été empêché de réaliser une carrière
de musicien de Cour. Il n’est pas non
plus ce prototype de musicien d'église,
de cantor protestant qu’on voudrait
souvent voir en lui. Avec touté la mai-
trise incomparable de son art (à la-
quelle, selon lui-même, tout autre pour-
rait arriver aussi bien, si seulement il
voulait se donner la peine de travail-
ler et d'étudier comme lui, Bach, l’a-
vait fait), avec tout l'univers de pen-
sées que ses oeuvres reflètent, il n’est
que le simple musicien chrétien, iné-
branlablement attaché aux fondements
de sa foi. Pour cette raison, la decision
de Bach d'accepter le cantorat à leip-
zig (offert avant lui, à deux grands
compositeurs Teleman et Graupner et
refusé par eux) n’était nullement une
décision “existentielle” un choix entre
le monde et l’église. Croyant à l’ordre
universel institué par Dieu, dans lequel
chaque chose a sa propre fonction et
tâche, il pouvait et devait remplir la
sienne à l’église tout aussi bien qu’à
un cour princière. Le fond de sa
conviction n'était touché en rien, et
cela Jui laissait la liberté entière
d'opter pour une situation. C'est
Bach lui-même qui donne les raisons
de sa préférence pour Leipzig: revenus
plus élevés, bien nécessaires à sa famil-
la publicité
n'a pas
toute liberté
le nombreuse, disposition de ses fils
aux études, université sur place pour
la formation de ses enfants, voilà les
impératifs décisifs pour un musicien.
soucieux de remplir consciencieusement
sa tâche de père de famille, et même
si cela lui vaut une certaine infériori-
té du point le vue social.
Ce qui distingue Bach de Teleman
(cantor comme Jean-Sébastien), ce qui
le distingue de Handel (pour ne citer
que ces deux plus grands), c'est cet .
esprit de profonde croyance, cette for-
ce de la foi qui s'accroît et. s’affermit
dans la mesure où la foi s’affaiblit et
décline à la même époque. Et, à une
époque subjugée par l'incrédulité et
le libertinage, Bach atteint les régions
une pensée mystique qui l'apparente
aux scolastiques du Moyen Age. Tele-
man et Handel, eux aussi en possession
de tous les moyens techniques, ont é-
crit des oeuvres monumentales d'une
grandiose beauté, mais appartenant à
un esprit plus conforme à l'époque.
Chez eux, c’est une idée presque écra-
sante de “très grand” et de “suprême”
à laquelle ils donnent une expression
éclatante de pompe lumineuse, de fas-
te à l'italienne, que le public du XV-
Iïle siècle a bien su apprécier. Chez
Bach, c'est une attitude qui fonde ses
efforts sur une glorification du supré-
me, sur des raisonnements théologi-
ques et spirituels, auxquels il sait don-
ner une image sonore équivalente, mê-
me dans sa musique dite “de cour”,
qui, chez lui, n’est et n'aurait jamais
été “agréable” suivant les exigences
du temps. Son oeuvre entière reste
l’exégèse peut-être la plus profonde de
Le chapelet
à CHFA
2—Soeurs de la Providence
Desmarais s
3—Paroisse St-Joachim
4—Famille Daniel St-Martin
Legal
5—Familles Armand et JL, For-
cier, Donnelly
. 6—Paroisse cathédrale, St-Pay]
7—Famille P.-E, Brochu,
ville
9-—Famille de Mme Blanche Du.
mas, Falher
10-—Paroisse St-Albert
1l-Paroisse de Jean-Côté
12-—Caisse Populaire, Bonnyville
13—Un paroissien de Mallaig
14—Employés de la Miséricorde
16—Famille Edouard Emard, EF
17—Famille Valère Roy, Bonnyville
18—Paroissiens de Ste-Lina
19—Famille Frederick Hamel, &.
Paul
20—Familles L.-P. Moquin et Ray
mond Maisonneuve, Donnelly
21—Employés de l'Hôpital Céné.
ral, Edmonton
23—Ecole Consolidée de Falher
- 24—Les paroissiens de Guy
25—Paroisse St-Jean-Baptiste,
Lennan
26—-Conseil LaVérendrye des Che.
valiers de Colomb
27—Radio-Edmonton Ltée, Edm.
.28—Famille Pierre Brisson, Legal
30—Famille Henri Guénette Fal.
81—Vieillards du Foyer Youville
A —————————
l'oeuvre de Dieu.
Morin.
Mc-
Tout ce qui est humain est sujet
à l'erreur. L'éloquence, par
exemple, peut aussi bien servir
une juste cause que défendre
l'injustice. C'est pourquoi les
publicitaires exercent sur eux-
mêmes une stricte surveillance.
. Le Better Business Bureau est né
d'une idée mise de l'avant par
le Club de Publicité de Cleveland,
Les annonceurs, les moyens
d'information et les agences de
publicité travaillent de concert :
pour enrayer la publicité fraudu-
leuse. L'Association des agences
de publicité engage ses membres
à mettre en pratique son code
d'éthique professionnelle. La
publicité canadienne est soumise
en outre, entre autres censures,
aux règlements du Ministère
de la santé nationale et du
bien-être social. En publicité,
la liberté n'est pasillimitée.
Re
PRÉPNSR EN ERRR PTES
: Cette annonce
.est publiée gracieusement
à l'occasion du
MOIS DE LA PUBLICITÉ
la publicité
favorise
le consommateur
2.
: Mercredi le 28 juillet 1965
LA SURVIVANCE
ne 26 28 6 106 A SURVIE et
Jours d'été et sandwichs
Pour améliorer
les bovins
Ottawa le 21 juillet 1965 — Le
ministre de l'Agriculture, l’hon. Harry
Hays, a offert aujourd’hui une nouvelle
assistance financière en vue d'aider les
dleveurs de boeuf de boucherie à par-
ticiper au programme d’épreuve de la
progéniture des taureaux qui sera en-
trepris dans les parcs d’engraissement
approuvés.
En même temps, il a annoncé que
son Ministère a réussi à conclure une
entente en principe sur luniformité des
épreuves et des rapports aux stations
d'épreuve des taureaux dont la gestion
dépend des provinces.
Ces deux innovations font partie des
efforts du gouvernement en vue d’ai-
der l'industrie du boeuf, dont la pro-
duction s'élève à 650 millions de dol-
Jars, pour qu’elle sélectionne les meil-
Jeurs sujets d'élevage au moyen d’un
programme d'épreuves.
Le programme préconisé par le gou-
vernement fédéral pour éprouver la
progéniture des taureaux vise à aider
le producteur qui possède un taureau,
qui loue les services d’un taureau ou
qui achète du sperme d’un centre d’in-
sémination artificielle, afin qu’il puisse
vérifier les aptitudes de ce taureau en
vue de l'amélioration de son troupeau.
Les aptitudes démontrées par ses veaux
miles et femelles indiqueront si le pè-
re peut transmettre sa capacité de ren-
dement à sa progéniture.
Aux parcs d'engraissement, on tien-
dra des régistres où seront inscrites les
augmentations quotidiennes de poids
des veaux et leur aptitude à valoriser
Je mieux possible les aliments. Lorsqu'ils
seront prêts à vendre, on les abattra
et on évaluera leur carcasse. Le pro-
priétaire paiera pour l'entretien de ses
animaux et recevra le prix qu’ils rap-
[2
Sécurité routière
porteront au marché.
Pour ces épreuves de Ja progéniture
des taureaux, le gouvernement fédéral
acquittera environ le tiers du coût sup-
Plémentaire des dépenses faites par le
propriétaire pour faire participer ses
veaux à l'épreuve. Le coût sera basé
ui la superficie des parcs occupés et
es frais d'administratiin, plus une som-
me déterminée pour les frais de gestion,
préliminaires à l'épreuve, mais ne dé-
passant pas $95 par tête.
M. Hays croit que les dépenses n’ex-
céderont pas $5,000 la première année,
mais il espère que ce sera suffisant
Pour assurer participation à une échelle
assez, étendue, afin que l’industrie du
boeuf en tire de réels bénéfices. Le
principal but de tout programme de
“contrôle d’aptitudes” comme celui-ci
est de choisir les meilleurs sujets d’é-
levage comme souche des troupeaux
canadiens et d'éliminer les lignées de
qualité inférieure. L'épreuve de la pro-
géniture, s'étendant du veau à la car-
casse, constitue l'aspect définitif et es-
sentiel de l'épreuve du “contrôle d’ap-
titudes” pour le boeuf.
M. Hays s'est déclaré heureux de
l'entente à laquelle en sont venues jes
provinces pour l'établissement de mé-
thodes uniformes d’épreuves et de rap-
ports, à leurs stations d’épreuve des
taureaux. Ces etssais diffèrent de l’é-
preuve de la progéniture des taureaux.
Les deux sont des programmes précieux
qui cadreront mieux avec l’ensemble
des épreuves de contrôle des aptitudes
pour le boeuf de boucherie si l’on par-
vient à uniformiser les méthodes de
procéder pour tout le pays.
Les premières gouttes de pluie
peuvent entraîner des glissades
Les premières gouttes de pluie qui
viennent mettre fin fin à une courte pé-
riode de temps sec, ont pour effet de
se mélanger à la fine nappe d'huile qui
recouvre les routes, créant une situa-
tion extrêmement dangereuse, déclare
le Conseil canadien de la sécurité rou-
tière. Cette combinaison de pluie frai-
che et d'huile accumulée forme, sur Ja
surface de la route, un composé qui
réduit la traction. Dans de telles cir-
constances, le conducteur peut facile-
ment perdre la maîtrise de sa voiture.
Selon les explications de la “Rubber
Association of Canada”, une nappe d’-
huile est une couche d’huile très min-
ce qui provient des goutelettes d'huile
déposées sur la route par l’échappement
des véhicules à moteur. Il faut environ
une semaine de temps sec avant qu'il
v ait danger. L'association estime à
quelque 800 gallons, la quantité d'hui-
le déposée par les voitures sur chaque
mille de route, au cours d’une seule
année. Toutefois, une pluie prolongée
ou une grosse averse éliminera complè-
tement l'huile de la route.
“Pourquoi donner du pouvoir d’acha
Cependant, ajoute le Conseil, les
pluies abondantes amènent de nouveaux
dangers. Après une année de recher-
ches, une compagnie de caoutchouc, en
Angleterre, a découvert que l’eau qu
pavé S'accumule sous les pneus, de
sorte qu’à 80 milles à l’heure la voiture
plane presque sur la route, les pneus
touchant à peine le pavé. À 40 milles
à l'heure, l'eau commence à s'accu-
muler sous les pneus, telle la lame d'é-
trave d'un navire. Avant que la semelle
du pneu puisse s'attacher à la surface
d’un pavé même modérément trempé,
il Jui faut fouler huit à neuf chopires
d’eau à la seconde. À une allure vive,
elle doit accomplir ceci en 1/150e de
seconde. La pression force le cône d’-
eau à s’introduire entre la surface de
contact et le pavé, de sorte que le pneu
plane en fait sur l’eau. Une semelle
usée, bien entendu, précipite J'action.
Selon le Conseil, la seule solution
possible réside dans le thème de la
campagne estivale du CCSR, pour les
mois de vacances — “Ralentissez et
vous vivrez!”
__e
aux personnes âgées
Dans un article qui paraît dans la
livraison de mai-juin 1965 de BIEN-
ETRE SOCIAL CANADIEN, périod-
iqjue publié par le Conseil canadien
du Bien-être, André Restieau, du Cen-
tre d’études de la socio-économie,
Paris, avance que “Les vieillards ‘éco-
nomiquement faibles” sont nombreux
et nous savons à quel degré de ‘faib-
lesse économique’ ils sont réduits. Le
législateur a choisi cette expression par
une pudeur que l'on comprend.”
Mais l’auteur ajoute plus loin: “Le
vieillard économiquement faible est
une faiblesse économique. Le vieillard
solvable est une force économique en
ceci que sa solvabilité n’a pas à être
retranchée du niveau de vie de qui-
conque, La demande qu'il pourra
excercer se situera au niveau des pro-
duits de base et ‘épongera’ l'offre à
un point des circuits économiques où
elle provoquera, par propagation sur
l’ensemble en circulation, une puissance
et une accéleration dans tous les sec-
teurs.”
À ceux qui s'inquiètent des sommes
que nous consacrons aux retraites des
vieillards, M. Restieau rappelle que
ceux-ci sont des consommateurs et
donc concourent à la productivité par
leur pouvoir d'achat. “Lorsque la pro-
ductivité dégage un bénéfice distribu-
able, on peut distribuer, du pouvoir
d'achat sans inflation. Si ce pouvoir
d'achat qui est distribué aux travailleurs
et aux actionnaires est ventilé parmi
Mgr de a
l'Eglise canadienne.
Séminaire de Québec,
7
pour le salut des âmés.
Après avoir remis le Ke
à Mer de Saint-Vallier, il
À : Ù in ferme
Rens STE cisives 8e ses débuts
Le Comité des Fondateurs de
‘de vie des personnes âgées.
Laval se donne tout
il organise
il institue
ment, visite prêtres et fidèles. ïl
lutte sans merci pour fonder une
Eglise forte, animée d'une vie Sul”
naturelle intense et solide. Il n'ad-
source de tant
défendre les
il bravera la
TiS. Avec une cons-
colère, le mép désintéresse-
soutient la lutte
le flambeau
vivra tr.
la pauvreté, les mortifications.
tous les divers postes d’une rémunéra-
tion moderne (moderne parce que com-
plète), les postes de la rémunération
qu'on nomme salaires indirects seront
considérées et pourront être calculés en
fonction des. données de statistiques
d'une démographie en continuelle évo-
lution, à des rythmes variables selon
les régions du pays, du continent (ou du
monde)”
“Parmi ces salaires indirects, le poste
‘alaires différés’ concerne le niveau
Ce sont
Les retraites. Celles-ci, issues de la pro-
ductivité du moment, s'orientent par
la consommation vers les productions
de base. Cette consommation sous ja
pression des besoins, est quasi immé-
diate. Il n’y a pas stagnation mais
meilleure rotation monétaire. Et ceci
dans la liberté du choix de l'acheteur.”
Et l'auteur conclut: “La plus élé-
mentaire logique, et toute étude de
“marché potentiel’ montreraient que la
masse principale des retraites issues du
machinisme passerait d’abord par J'ali-
mentation, le textile, le chauffage. Tous
achats épongeant des surplus, donc ne
nécessitant aucun investissement, trans-
férant l'instrument monétaire, porteur
de niveaux de vie, au stade producteur
de base qui le dépensera, Jui, aussitôt,
à travers l’osmose des budgets familiaux
des producteurs, à un stade suivant des
productions offertes sur le marché, la
même monnaie aura irrigué plusieurs
couches sociales supplémentaires, pra-
tiquement dans le même temps.
PÈRE DE L'ÉGLISE
CANADIENNE
entier à la fondation de
des paroisses, il fonde le
des maisons d'enseigne-
à travers
le pilote qui, Canada
l'Église du
l'Eglise ‘du Canada
Il est indéniable que le mois d’août
est le mois idéal pour se reposer, n’est-
ce pas Madame? Ne serait-il pas mer-
veilleux de profiter des belles journées
de l'été tout en servant aux membres
de votre famille des repas nutritifs et
savoureux? Pourquoi ne pas servir des
sandwichs plus souvent? Nul doute
que vous feriez plaisir à votre mari et
à vos enfants. . . C’est pourquoi les é-
conomistes ménagères de la Section des
consommateurs du ministère de l’Agri-
culture du Canada ont pensé vous offrir
quelques suggestions sur la préparation
des sandwichs tout en vous conseillant
fortement d'utiliser les produits frais
des jardins qui sont présentement dis-
ponibles sur les marchés locaux.
Les ingrédients et aliments de base
dans ia confection de sandwichs va-
rient à l'infini. Pour d’intéressantes cré-
ations, soyez libérale dans votre choix
de pain, épices, fines herbes, mayonnai-
ses et garnitures.
Pain —
Variez la forme de l'élément de base
en utilisant baguettes françaises ou ita-
liennes, petits pains à “hamburger” ou
À saucisses, pains croûtés. Variez la
saveur en vous servant de pain blanc
. ——— ———————————
LA PREPARATION DES SAND-
WICHS REQUIERT PEU D'EFFORT
Une fois les ingrédients chaïisis soi-
gneusement, les sandwichs sont faciles
à préparer si vous profitez de ces dif-
férents conseils;
Environ une heure auparavant, re-
tirez le beurre du réfrigérateur afin de
le ramollir.
Lavez la laitue au préalable ‘et en-
enrichi, pain de blé entier, pain de sei-
gle, pain pumpernickel, pain aux fruits.
Garnitures —
Rendez plus piquante une salade d’-
oeufs en utilisant oignons verts, échalo-
tes, moutarde sèche et sauce Worces-
tershire.
Relevez la saveur des laitues et to-
mates en saupoudrant quelque peu de
basilic ou de romarin.
Créez une texture contrastante dans
les garnitures de viande, de poisson ou
de volaille en ajoutant du concombre
ou du céleri hachés.
Incorporez une pincée d’oigons à de
la ciboulette hachée et de la crème sure
comme sauce piquante pour des tran-
ches de concombre.
Hors-d’oeuvre —
Rehaussez l'apparence de lassiètte
de sandwichs à l’aide de hors-d’oeuvre:
bâtonnets de carottes, radis façonnés
en roses, quartiers de tomates, rondel-
les de piment vert et touffes de persil
ajoutent à la couleur; tranches de con-
combres, coeurs de céleri, bâtonnets de
carottes et fleurettes de chou-fleur a-
joutent du croustillant; oignons mari-
nés, cornichons sucrés et au fenouil a-
joutent à la saveur.
Rs €
treposez au réfrigérateur dans un sac
de plastique afin de la garder crous-
tillante.
Réunissez, avant la préparation, é-
quipement et aliments.
Complétez une partie du travail à
la fois. Par exemple, beurrez tout le
pain puis étendez la garniture, coupez
et enfin garnissez.
Bon succès, Madame!
L 2. : = +
La langue française
... comme on la cause ...
Un jeune homme entre. dans un res-
taurant et demande à la serveuse si
elle parle français. Sur sa réponse
négative, il réclame une serveuse fran-
cophone. La demoiselle s'approche.
Alors, le jeune patriote annonce fière-
ment, Un steak medium avec des
french fried, s'you plât!
Que signifie cette ridicule proclama-
tion publicitaire: “Montréal, deuxième
ville française du monde?” Elle ne
trompe que Jes Montréalais et amuse les
étrangers qui, lorsqu'ils nous ont dé-
couverts, doivent nous trouvers enfan-
tins ou bluffeurs. D'abord, Montréal
n’est pas française, mais canadienne et
il serait plus juste d’avouer que Mont-
réal est la première ville francophone
du monde où l'anglais est le plus
répandu.
La langue française fourmille d’ex-
pressions imagées souvent pittoresques
ou amusantes. Ainsi: “la police est
sur les dents.” Imaginez nos agents
de la force publique les pieds en l'air,
la mâchoire rivée au sol! Et “croquer
le marmot.” Pourquoi ces moeurs de
cannibales, alors que ces trois mots sig-
nifient tout simplement “attendre long-
temps’? Mais quoi de plus riches et
de plus savoureuses que les sauces aux-
quelles on accommode le chat? Pierre
Guiraud, dans son ouvrage “Les lo-
cutions fraçaises” cite une trentaine
LU °
L'alimentation
Sait-on que les Canadiens affectent
seulement 25% de Jeur revenu dispo-
nible à Fachat d’alimentation, com-
parativement à 30% en Grande-Bre-
tagne, 45% en Italie et 60% en Rus-
sie? .
De plus en plus les Canadiens man-
gent de ‘la viande rouge et de la vian-
de de poulet Au début des années
*50, ils mangeaient plus de porc que de
boeuf:. l'an dernier, ils ont consommé
une fois et demie plus de boeuf que
de porc.
11 se consomme maintenant deux fois
plus de volaille qu’il y a 25 ans.
La consommation du boeuf par habi-
tant s'élevait, l'an dernier, à 183.49
livres.
Aux Etats-Unis, la consommation de
viande rouge et de volaille s'élevait à
173 livres et à 38 livres respective-
ment par habitant. En Nouvelle-Zélan-
de, en Australie, en Argentine et en
Uïuguay, la consommation de viande
rouge par personne dépassait d’au-delà
‘3g-livres celle des Etats-Unis.
Cyrille Vaillancourt
de locutions faites à partir du mot
“chat”: être comme chien et chat;
écrire comme un chat; il n’y a pas un
chat, il n’y a pas de quoi fouetter un
chat; donner sa langue au chat; avoir
un chat dans la gorge; acheter chat en
poche; le chat parti les souris dansent;
à bon chat bon rat; chat échaudé craint
l'eau froide; pour n’en citer que quel-
ques-unes. Toutes ces expressions at-
testent l'extrême richesse du français
qui joue de même sur le chien, la
rivière, le bras, le nez, etc.
La langue français emprunte beau-
coup aux autres langues. Mais elle
. adopte et assimile les termes importés,
et finit par les franciser. Pourtant, des
chiffres, pas très récents, sont assez
inquiétants pour l'avenir: de 1949 à
1960, le Petit Larousse a enregistré
4,000 mots nouveaux, dont cinq pour
cent étaient d’origine étrangère, et 2.5%
d’origine anglo-àméricaine. Il est vrai
qu'il ne s'agit que de substantifs qui
sont vite “digérés” et perdent rapide-
ment leur caractère exotique. Les
verbes étrangers, par exemple, sont
rarement adoptés par la langue fran-
çaise.
Les journaux et la radio doivent
informer rapidement et nos journalistes
de la presse quotidienne ont quelque
excuse à “fauter” si souvent. Pour-
tant, lorsque certaines erreurs ont fait
l’objet de maintes corrections sans que
Jon en tienne compte, il faut avouer
que quelque chose ne va pas.
Comment peut-on écrire ou parler
du “tout début” ou de “la toute fin”?
Et où ça? sur la tête? Combien d’an-
nées écrira-t-on “vis-à-vis le nation-
alisme” vis-à-vis les députés,” au lieu
de “vis-à-vis du nationalisme,” “des
députés” etc? Pourquoi écrire “dé-
linquent” et “délinquence,” au lieu de
“délinquant” et “délinquance”? Pour-
quoi “état de chose” alors qu'il faut
écrire “état de choses”? Et comment
peut-on se servir de ce pléonasme en-
fantin: “défrayer le coût des services”?
Défrayer signifie: acquitter payer les
faris, donc, on “defraie les services,”
simplement. “Charger $100,” au lieu
de “demander $100,” “aviseur” pour
conseiller, avocat, et le tenace “s’ob-
jecter” pour s'opposer, -dénotent re-
marquablement l'ignorance de ceux qui
répètent ces expressions à longueur
d'année, sans jamais tenir compte du
fait qu'il y a des correcteurs et que
. l'emploi d'un langage châtié est une
forme de politesse.
E. B.
(Bulletin des Hôpitaux)
Les Nations Unies
ont vingt ans
Les circonstances dans lesquelles est
célébré le vingtième anniversaire de
la Charte des Nations Unies n’inclinent
pas lesprit à l’optimisme. Il faudrait
être aveugle pour ne pas reconnaitre
que les relations internationales demeu-
rent aujourd’hui, pour l'essentiel, ce
qu’elles ont été à travers les siècles. Au
bout de vingt ans, la Société des Na-
tions n'existait plus, les Nations Unies
existent et continueront d'exister, mais
elles ne peuvent pas jouer de rôle dé-
cisif dans les crises dont l'enjeu est la
paix ou la guerre. Ou bien les grandes
puissances sont d'accord et, en ce cas,
avec ou sans organisation internationa-
le, les périls sont limités, ou bien les
grandes puissances s’opposent les unes
aux autres, et, en cette hypothèse, ni
le Conseil de sécurité ni l’Assemblée
générale ne peuvent les contraindre.
La Charte conférait au Conseil de
sécurité la responsabilité primordiale
dans le maintien de la paix. Elle sup-
posait donc une action commune des
cinq membres permanents du Conseil
et, en particulier, des deux Etats, U-
nion soviétique et Etats-Unis, qui, à
‘époque plus encore qu'aujourd'hui,
surclassaient tous les autres. Du jour où
place à la guerre froide, le Conseil de
sécurité fut paralysé et l’Assemblée
générale fut utilisée tantôt par l’un des
camps, tantôt par l’autre dans son in-
térêt propre. La communauté mondiale
est composée d'Etats ennemis qui
n'ont pas ou ne croient pas avoir d'in-
térêt commun, sinon, à la rigueur, ce-
lui d’éviter une guerre thermonucléai-
re. Mais, à cet égard, ce sont les ar-
mes nucléaires, non les Nations Unies,
qui ont enseigné la sagesse.
par Raymond Aron
En 1950, quand le 38° parallèle fut
franchi par les armées nord-coréennes,
les Etats-Unis, en l'absence de l’Union
soviétique, mobilisèrent les Nations U-
nies en vue de la résistance à l’agres-
sion, Quand l’Union soviétique revint
siéger au Conseil, il fallut recourir
à l’Assemblée générale pour obtenir
Yappui de l'organisation. Ainsi sur-
git le conflit politico-juridique qui
n’est pas encore résolu aujourd’hui.
France et Union soviétique sont-elles
tenues de contribuer au financement
d'opérations qu’elles ont désapprouvées
et qui ont été décidées par des votes
de l’Assemblée générale? La Cour in-
ternationale de justice de La Haye s'est
prononcée en faveur de la thèse amé-
ricaine, celle de l'obligation du fiance-
ment, mais les juges étaient loin d’être
unanimes et la Cour a donné une con-
sultation, non rendu un arrêt.
S'il ne s'agissait que de réunir ceut
ou deux cent millions de dollars, il
n‘y aurait pas lieu de s'inquiéter. D'u-
ne façon ou d'une autre, un compromis
sera trouvé. Ce qui est à la fois grave
et inévitable, c’est qu'aucun Etat ne
respecte les “principes de la Charte”.
Aucun Etat ne s’abstient d’user de “la
menace de la force”, aucun de s'inter-
dit l'ingérence dans les affaires infé-
rieures des autres, soit pour prévenir
la pénétration d’un rival, soit pour y
répandre ses idées ou ses institutions.
Aucun même ne respecte ce que l'on
appelle le droit international, quand il
s'estime menacé. Ni le débarquement
des troupes américaines à Saint-Do-
mingue ne sont conformes au droit in-
ternational, selon l'interprétation cou-
rante de celui-ci, bien qu'avec subtili-
Ge TS
Qu'est-ce qu’un laic?
ni chat, ni chèvre, ni cheval
On dit qu’un laïc c’est un chrétien
qui n'est ni prêtre ni religieux. Si
vous me demandez de définir un chien
et si je réponds que le chien est un ani-
mal qui n’est ni chat, ni chèvre, ni che-
val, je puis continuer à l'infini sans
que vous sachiez ce qu'est un chien.
Parlons plus sérieusement: si l’habit
ne fait pas le moine, il ne fait pas da-
vantage le laïc. Il faut une définition
positive de la condition laïque: comme
le prêtre et le religieux, le laic est
un fidèle, un chrétien, membre actif
de l'Eglise militante et citoyen de plein
droit dans le Royaume de Dieu. Mais
il a choisi un autre état de vie que le
prêtre ou le religieux, choix qui lui pri-
pose une vocation différente. Il a choisi
pour m'exprimer en paradoxe, de ne
pas choisir définitivement et une fois
pour toutes. ]l n’a, en principe, re-
noncé à rien, ni à la famille, ni aux
richesses, ni à la puissance et à la
gloire, par un refus solennel, public et
définitif, En vertu même de sa condi-
tion chrétienne, il est néanmoins voué
au renoncement, mais à un renonce-
ment fait chaque jour, minute par minu-
te, occasion par occasion, dans l’exerci-
ce constant de sa liberté. Il lui faut
sans cesse repousser ce qui doit être
repoussé, accepter ce qui doit ètre ac-
cepté. Il se sauve et se divinise dans et
Joseph Folliet
par le temporel quotidien, dans l’exacte
mesure où il le sauve et le divinise.
Cet état de vie, comme tous les au,-
tres, comporte ses avantages et ses
inconvénients, ses peines et ses hon-
neurs. I n’y a qu'une spiritualité chré-
tienne dont l'appel s'adresse à tous les
baptisés. Les laïes ont une activité es-
sentielle et propre. Cette mission, c’est
la consécration à Dieu du temporel
dont ils sont responsables. Ils sont la
présence efficace de l'Eglise dans ce
“siècle” dont il faut faire de l'éternité.
Le laïc est le responsable essentiel de
la famille, du travail, de la cité et de
Ja civilisation.
Après avoir analysé divers types de
laïcs, l'auteur conclut:
Alors, où chercher le vrai laïc?
Dans le tout articulé et vivant que for-
me l’ensemble des fidèles qui assument
dans, par et pour J'Eglise, leurs fonc-
tions propres de laïcs. Dans la paroisse,
mais pas nécessairement comme sacris-
tain ou servant de messe, ni même com-
me membre du Conseil curial — sil
existe! Dans les mouvements d'Action
catholique bien sûr mais pas nécessaire-
ment ni toujours, car la vie et l’action
obligent à des choix. Dans les groupes
proprement spirituels et, — pourquoi
pas? — dans les Instituts séculiers qui
ne le transforment pas en succédané
de religieux.
L'art esquimau à Stratford
Le présence esquimaude s'est af-
firmée de nouveau, à Stratford, le sa-
medi 17 puillet,' comme elle l'a fait
pour la première fois il y a 6 ans, au
Festival de Shakespeare, où l’on avait
exposé une nouvelle forme d'art es-
quimau qui remporta immédiatement
un vif succès. Cette présente exposi-
tion marquera donc, pour Part graph-
ique esquimau de Cape Dorset, une
sorte de retour chez lui au terme de
longues pérégrinations qui ont com-
mencé à Stratford en 1959. (Si Wil-
liam Shakespeare avait recontré des
Esquimaux, il les aurait peut-être ap-
pelés “les fils des bises mordantes”!)
Les musées, les galeries d'art, les
collectionneurs privés et autres qui, en
1959, s’arrachèrent les premières es-
tampes des Cape Dorset, achetaient les
oeuvres d’un petit groupe d'hommes et
de femmes lointains entourés de mys-
tère: artistes dont les noms inconnus
n'étaient du reste nullement pronon-
çables.
Mais cela n'avait aucune importance,
Ce qui comptait, c'était le talent que
possédaient les Esquimaux; leur ca-
pacité de s'exprimer sur la vie, de fa-
çon à la fois vigoureuse et simple, au
moyen de-peinture et de papier, et
d'y montrer autant d'assurance que
dans leurs sculptures sur pierre où ils
brillaient depuis des siècles.
“L'accueil que la critique a accordé
À l'art esquimau a été un grand en-
couragement pour les Esquimaux, non
seulement pour les artistes mais aussi
pour les Esquimaux dans tout le Grand
Nord,” de déclarer lhonorable Arthur
Laing, ministre du Nord canadien, qui
présidera à la présentation de la collec-
tion de Stratford.
“Aux artistes, la réussite a fourni les
moyens de vivre, avec plus de sécurité,
à même les ressources du pays et de
donner à leur maison plus de confort.
Quant au reste. de la population, dis-
séminée ét, jusqu’à ces dernières an-
nées, nomade, ignorant presque tout les
uns des autres, elle acquiert à travers
cet art une connaissance nouvelle et
une nouvelle fierté à l'égard de ses
traditions esquimaudes.”
La collection exposée cette année
comporte des noms connus aussi bien
que des noms nouveaux. Parr, dont
les créations d'oiseaux et de formes
humaines ne ressemblent à celles d°-
aucun autre artiste; vieillard toujours
à J'affût des choses intéressantes qui
peuvent se passer dans le village . ..
Pauta, sculpteur et auteur d’estampes
tout à Ja fois; fier de son père, homme
de fer qui, d'un seul coup de harpon,
pouvait, dit-on, tuer un morse . . .
Kenojuah, jeune mère, probablement la
plus réputée des artistes esquimaux, à
qui les dessins d'oiseaux imaginaires
ont valu la gloire à Stratford, en 1959
... Kiakshuk, qui se souvient de l'é-
poque de l'arc et des flèches, et qui
fait de petites sculptures et fixe sur
le papier des scènes de chasse, des
oiseaux et phoques, ainsi que des lé-
gendes . . . Pitseolak, noyau d’une re-
marquable famille d’artites . . . Lucy,
épouse de Tikito, qui comme la plupart
des Esquimaux munis de papier et de
crayons, tire on ne sait d’où-des images
dont la subtilité dépasse l’entendement
des cerveaux étrangers . . . Pannichea,
fille de Kiakshuk . . . Sharni, soeur de
Pauta . . . Kananginah, et bien
d’autres . ..
Les artites d’une valeur authentique
ont un style qu’on ne peut confondre
avec celui des autres. Ainsi, les pièces
créées par la West Baffin Eskimo Co-
operative de Cape Dorset et la Coopé-
rative esquimaude de Povungnituk
{Nouveau-Québec) dénotent un art
nettement individuel, chacun exprimant
une compréhension bien particulière
de la vie. -
Comme le dit l'auteur de la préface
“au catalague de la collection, James
A. Houston, artiste qui a beaucoup fait,
au début, pour l'essor de l’art esqui-
sorti de Part seulptural . . . C’est ce qui
a contribué à donner à ces oeuvres une
forme et un caractère particuliers. Mais
avant tout, nous y trouvons une sorte
d'“esquimaudité,” une très vieille ma-
nière de voir et de représenter les
choses.”
té, des juristes puissent toujours créer
l'illusion d’un accord entre la loi et
la pratique.
Manipulée contre }'Union. soviétique
pendant Ja crise coréenne, l'Assemblée
générale a été manipulée ensuite par
les Etats afro-asiatiques contre les puis-
sances coloniales. Mais elle comprend
actuellement plus de deux fois plus
d'Etats membres qu’il y a vingt ans et,
de ce fait, elle est devenue moins com-
plaisante. Ni le bloc soviétique, ni les
Etats-Unis, ni même le groupe afro-asi-
atique ne sont désormais en mesure
d'obtenir aisément une majorité. La
division de l’Assemblée n'offre pas une
garantie d'équité ou de clairvoyance,
mais elle réduit la capacité de manipu-
lation des Grands. Aussi lon aperçoit
ce que l'on peut espérer demain des
Nations Unies et ce que l'on ne doit
pas leur demander.
Rservons d’abord les organismes spé-
cialisés de caractère technique, qui ac-
complissent des tâches indispensables
et qui ne constituent pas notre objet
actuel de réflexion. Sur le plan propre-
ment politique des relations entre Etats
souverains, tous soucieux avant tout
de leur sécurité ou de leurs ambitions,
les Nations Unies gardent une triple
fonction secondaire mais légitime et
souvent utile.
Quand deux Etats en conflit souhai-
tent ne pas en venir à la lutte ouverte
et ne veulent pas établir de contact di-
rect, les Nations Unies constituent le
meilleur intermédiaire, Les Casques
bleus séparent efficacement Egyptiens
et Israéliens aussi Jongtemps que les
deux partis n'ont d'autre désir que
d’être séparés.
L'expérience du Congo a été pas-
sionnément discutée et elle est évidem-
ment discutable. Probablement, Je pré-
cédent secrétaire général, M. Hammar-
skjoeld, s’était-il fixé des objectifs trop
grandioses. Malgré tout, on ne saurait
exclure, pour l'avenir, la répétition d’u-
ne expérience de cette sorte. Si un Etat
nouveau, artificiellement créé, se dé-
sagrège, un choc risque de se produire
entre les grandes puissances. Peut-ê-
tre, en pareil cas, les Nations Unies ont-
elles la meilleure chance de combler le
vide sans provoquer des réactions vio-
lentes d’un parti ou d’un autre.
La troisième fonction, la moins spec-
taculaire, des Nations Unies, n’est pas
moins importante. 1] est facile de tour-
ner en dérision le parlement interna-
tional, cette usine à grands mots et à
discours démagogiques. L'éloquence
onusienne est rarement édifiante et,
plus d’une fois, exaspérante. Ceux qui
y donnent des leçons d'humanité ne sont
pas toujours dignes de le faire, mais la
question n'est pas là. Les quelque cent
vingt Etats représentés à New York
constituent le système international. La
plupart sont gouvernés par des hom-
mes qui n'accepteront plus que le sort
de Fhumanité soit confié aux seul; chefs
des cinq ou six grands Etats (sans
compter que la sélection des Grands
pourrait être contestée). L'humanité
unie par la technique mais divisée
par les idéologies et l'inégalité du
développement, a besoin d'un lieu
où se rencontrent les représentants
de tous les pays. Le dialogue n'est pas
une condition suffisante de la compré-
hension réciproque, il en est, du moins,
une condition nécessaire.
Et le cas de la Chine populaire prou-
ve au moins que l’on ne gagne rien à
exclure du dialogue une nation ou un
régime.
(Le Figaro).
+ +
Le sommeil nécessaire, pour être bien
reposé, vari: d’une personne à l'autre
Un adulte sait qu'il a assez dormi, si
à l'heure du lever il s’éveille frais et
dispos. Si, au contraire, il éprouve beau-
coup de difficulté à se réveiller, s’il se
sent somnolent au cours de laprès-mi-
di, il manque de sommeil. Habituelle-
ment, on considère huit heures de
sommeil comme idéal pour les adultes.
+ +
MINISTÈRE
DES TRAVAUX PUBLICS
DU CANADA
SOUMISSIONS
DES SOUMISSIONS CACHETEES,
adressées au Secrétaire, Ministère des
Travaux publics du Canada, pière
326. édifice Sir Charles Tupper pro-
menade Riverside, Ottawa 8, et portant
la mention: “SOUMISSION POUR IM-
MEUBLE DE 20 APPARTEMENTS
ET MODIFIFCATIONS CUISINES
ACTUELLES DES LOGEMENTS
DU PERSONNEL CELIBATAIRE,
INUVIK (T. N.-0.)”, seront reçues
jusqu’à 3 heures de l'après-midi (H.
AE), le MERCREDI, 18 AOÛT
1965.
On peut se procurer Jes documents
de soumission sur dépôt de 5100.00
sous forme d’un chèaue bancaire VISE
établi au nom du RECEVEUR CENE-
RAL DU CANADA, par l'entremise
de: Directeur régional, Ministère des
Travaux publics, 10225-100e avenue,
Edmonton (Alb.); gérant de bureau,
Yellowknife (T. N.-O.); et on peut les
consulter à pièce C-705, édifice Sir
Charles Tupper Building, promenade
Riverside, Ottawa (Ont.); ainsi qu’au
bureau de poste à Inuvik (T. N.-0.),
bureau régional, pièce 414, édifice
Public, Calgary (Ab). l'architecte ré--
gional, 1110 ouest, rue Georgia, Van-
couver (C.-B.), “Builders Exchange”
et “Industrial Construction Centre
Ltd”. Vancouver, ainsi qu'au “Buil-
ders’ Exchange” à Edmonton (Alb.).
Le dépôt sera remis dès que les do-
cuments seront renvoyés en bon état
dans le mois qui suivra le jour du
dévachetage des soumissions.
On ne tiendra compte que des sou-
missions qui seront présentées sur les
formules Puis par Je Ministère et
qui seront accompagnées du dépôt spé-
cifié dans les doucuments de soumis-
sion.
On n'acceptera pas nécessairement
ni la plus basse ni aucune des sou-
missions.
ROBERT ORFTIER, secrétaire. |
Page 8 a
Au fil des heures et des jours
La meilleure information, c’est celle qu’un esprit
lucide fait tenir en dix phrases nettes et sans
bavures. (F. Mauriac)
— mercredi, 21 juillet —
le cabinet fédéral étudie la demande. des postillons pour éviter la
grève si possible — MeNamara rentre du Vietnam où il trouve
le vietcong fort difficile à contrôler — si les postillons vont en
grève, on ne devrait s’en sentir qu’au début de la semaine à Ed-
monton — les franes-maçons se disent à court d’idées, somnolents —
Lesage semonce publiquement un journaliste du Toronto Star —
question que les employés du service eivil albertain prennent leur
retraite à 60 ans — à la conférence fédérale-provinciale, violente
prise de bec sur les droits miniers dans les eaux territoriales — les
députés fédéraux de l'Alberta n'aiment pas le projet de répartition
des circonscriptions électorales —
— jeudi, 22 juillet —
un groupe de scouts de Nicolet, qui traversent le pays en enquêtant
sur le bilinguisme et le biculturalisme, s'arrête à Edmonton pour
deux jours — Rivard est remis entre les mains de la police du
Texas, sa femme est arrêtée comme témoin important dans l’histoi-
re du pot-de-vin — les postillons de 20 villes canadiennes entrent
en grève — le Canada vend pour 44 millions de blé à la Chine
rouge — la poste refuse les courriers de 8e et 4e classe — les Etats-
Unis s’excusent des photos indiscrètes prises du centre nucléaire
français, et Paris considère l'affaire close — l
— vendredi, 23 juillet — à
4e jour de manifestations anti-américaines au Pakistan — un juge
ontarien est chargé d’enquêter sur le salaire des postiers — Pearson
demande aux postiers de reprendre leur travail, ils n’en font rien —
Marie Rivard libérée sous cautionnement de #5,000 — 60 centres
sont affectés par la grève des postes — Roblin croit que Pearson
prépare une élection générale pour octobre — le gouvernement
Lesage donne #100,000 au quotidien ‘L’Evangéline’ de Moncton,
qui a presque toujours été déficitaire — manifestations anti-royales
en Grèce, anti-Nasser en Egvpte, anti-Shastri en Inde — Manning
demande à Ottawa de régler la grève des manutentionnaires de blé
à Vancouver —
— samedi, 24 juillet —
les postiers n'entendent pas l'invitation de Pearson et de l'enquêé-
teur de retourner au travail — à son tour Bennett, premier ministre
de la Colombie, dit que la récente conférence fédérale--provinciale
fut un excellent tremplin pour des élections fédérales en automne —
apres une visite prolongée à Moscou, Bonn, ambassadeur itiné-
rant Harriman est rendu à Rome — pour la 4e journée consécu-
tive, Johnson discute avec MeNamara, on croit que de grandes
décisions se préparent au sujet du Vietnam — Je Chili se réjouit
du voyage de 3 semaines que son président vient d'effectuer à
travers l’Europe — la question revient à Victoria: peut-on donner
la citoyenneté canadienne à des étrangers qui se disent athées? —
— dimanche, 25 juillet —
la onzième mortalité sur les rues d’Edmonton en 1965 — les em-
ployés des postes de la ville d'Ottawa refusent de faire la grève —
Mademoiselle Thaïlande devient Mademoiselle Univers — un jour-
nal de Londres prédit que Hees succédera à Diefenbaker — le chef
néo-nazi est arrêté avec sept acolytes à Toronto — Fête au Village
aurait attiré 8,000 personnes à Legal — la police s'attaque à la
vague de nudisme sur la plage de St-Tropez où aura lieu bientôt
le concours de laïdeur (féminine) — 2e émeute dans une prison de
Nouvelle-Zélande en une semaine, plusieurs policiers blessés —
— lundi, 26 juillet —
le cabinet étudie la possibilité de hâter la solution au problème des
postietrs — devant la montée du crime de 13 p.c. en 1964, le pré-
dent Johnson crée une commission d'enquête pour étudier les cau-
ses et les remèdes à cette dégringolade — les rumeurs d'élections
générales prennent du poids — le ministre du revenu croit que
l’affaire des postiers sera réglée demain ou mercredi — Manning
reproche le silence de Diefenbaker sur le plan médical national
proposé par Ottawa —— Chiang Kaiïi-Shek souhaïte la disparition de
la Chine communiste, sinon celle-ci pourrait bien faire disparaître
le monde avec sa bombe nucléaire —
— mardi, 27 juillet —
un immense soulagement d'apprendre que la grève des postiers est
terminée — après un silence de dix mois, la conférence internationa-
le sur le désarmement se réunit enfin, avec encore des accusations
soviétiques — Edward Heath succède à Sir Alec Douglas-Home
comme chef de l'opposition conservatrice en Grande-Bretagne
les Indiens protestent contre la fermeture de la haute école catholi-
que de Lebret, Sask. — la ville d'Edmonton aimerait que le lieute-
nant-gouverneur occupe la résidence qu'habitaient ses prédécesseurs
jusqu’en 1938 — Castro dit que des révolutions à la cubaine sont
inévitables en Amérique latine — les chasseurs américains augmen-
tent leurs attaques au Vietnam-nord —
+
Jeaneau Prudent dit:
Portez un gilet de
sauvetage, approuvé par le
gouvernement, lorsque vous
faites du ski aquatique,
La loi exige qu'il y ait
un surveillant ainsi qu'un
conducteur dans le canot.
Elle interdit le ski entre
une heure après le coucher
du soleil et son lever.
pour envoyer votre abonnement.
Je n’ai pas le temps de courir les rues... alors je me servirai de La poste!
Tout en étant des plus efficaces, ce moyen est très rapide et vous épargne
du temps. Envoyez votre abonnement par la poste. Quelle que soit la
distance qui vous sépare de La Survivance elle n’est pas plus longue que
celle qui vous sépare de la plus proche boîte aux lettres,
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SE vis de cette formule
Adresse nn er nn tél tr tt a te
Ci-inclus veuillez trouver la somme de $...... nr
pour abonnement pendant ns AD
Prix de l'abonnement: Canada, $8.50; étranger, $4.50
Lucien et Marie.—Jeudi dernier,
Lucien Rivard était remis à la
police américaine qui a un petit:
compte à régler avec lui: ces
56 millions de stupéfiants qu’il
avait dans Sa voiture, d’où ça
venait, et où ça allait?” — Son
épouse, Marie Rivard, lui a ren-
+.
LA SURVIVANCE
du visite le lendemain de son ar-
restation, elle le consola en di-
sant qu’elle le suivrait où ïl
irait. — Elle est en liberté sous
cautionnement de $5,000, et son
avocat dit qu’elle pourra aller
voir son mari au Texas, pourvu
qu’elle soit à Ottawa le 19 août.
"
L'invasion de la Baie des Cochons:
Kennedy a succombe
aux pressions
New York — Le président John
Kennedy avait toujours été très scep-
tique quant à l'opportunité de l'inva-
sion de la Baie des Cochons, écrit l’his-
torien américain Arthur Schelesinger
dans son livre “Les mille jours,” dont
l'hebdomadaire “Life” publie un autre
chapitre cette semaine.
M. Schlesinger était le conseiller per-
sonnel du président Kennedy avant et
après qu'il fut entré à la Maison Blan-
che. Son livre est une histoire intime
de l'administration Kennedy.
M. Kennedy eut connaisance du pro-
jet d’invasion de Cuba préparé par
le service d'espionnage américain (Cen-
tral Intelligence Agency) douze jours
après qu’il fut élu, raconte M. Schlesin-
ger. I] autorisa le C.I.A. à poursuivre
les préparatifs, sans que cela voulût dire
qu’il autorisait l'opération.
Quelques jours avant cette malen-
contreuse invasion M. Kennedy essayait
d'y penser le moins possible car il était
de moins en moins persuadé du succès
d’une opération de ce genre, compre-
nant les problèmes qu'elle risquait de
déclencher, dit M. Schlesinger.
Cependant l'autorisation initiale de
procéder donnée au C.L.A. avait mis en
marche un mécanisme diplomatique
et militaire que le président Kennedy
ne pouvait plus contrôler. En outre le
secret qui entourait cette opération
empêcha certains experts de donner à
M. Kennedy les conseils qui auraient
pu léclairer explique M. Schlesinger.
En outre, révèle l'historien américain,
on ne montra jamais à M. Kennedy un
mémorandum rédigé par M. Chester
Bowles, qui était alors sous-secrétaire
d'Etat, et qui s’opposait à cette opéra-
tion. .
Le président fut donc obligé de s'ap-
puyer sur les conseils d’hommes, des
militaires et des gens du service d’es-
pionnage. qui étaient déjà engagés dans
d CE =
es militaires
laffaire et qui étaient unanimes à
conseiller un débarquement dans la
baie des Cochons.
“Rien n'avait été plus décourageant”,
écrit M. Schlesinger que de voir une
bande de fonctionnaires se préparer à
sacrifier la confiance du monde dans
la personne du nouveau président des
Etats-Unis pour satisfaire leurs pro-
pres intérêts et leurs buts personnels”.
Finalement inquiet devant la pers-
pective du découragement et de Ja co-
lère des Cubains réfugiés à travers les
Amériques si l'opération était annulée,
Kennedy donna son accord à condition.
qu'aucune force américaine n’y prit
part.
L'échec de l'invasion causa un choc
profond au président, dit M. Schlesin-
ger. Il ne cessait d’être hanté par la
vision d'hommes désespérés abattus
comme des chiens ou emmenés dans les
geôles castristes.
“La seule fois que Jackie l'avait vu
pleurer, c'était dans l'hôpital quand il
perdait espoir de voir son dos jamais
aller mieux; les larmes emplissaient ses
yeux et coulaient sur son visage. Main-
tenant, dans sa chambre à coucher, la
tête dans les mains, il se mit presque
à sangloter” écrit M. Schlesinger.
. : °
Ralentissez. . .
. |. . et vivez
L'automobiliste devrait se rappeler
plus particulièrement en juin, juillet
et août, que la vitesse tue. Mieux vaut
arriver quelques minutes en retard
que de ne jamais se rendre au rendez-
vous, à cause d’un accident qu'on au-
rait pu si facilement éviter.
11 ne faut jämais se baigner immé-
diatement après un repas. Il devrait
s'écouler un intervalle de deux heures
avant toute baignade ou plongée.
oo
AIME DERY
vendeur
T. M. COLLINS.
comptable
Vous songez à un nouvel appareil téléviseur; à un en-
semble de salon ou de chambre à coucher, à un réfrigérateur,
à un tapis de salon, à un meuble quelconque?
— Alors, rendez-vous chez CAMPBELL'S!
— Chez CAMPBELL'S, vous trouverez ample espace
pour stationner votre voiture - vous circulerez librement dans
cet immense magasin — vous examinerez le matériel et les
prix — et lorsque vous voudrez un renseignement, vous de-
manderez Aimé Déry qui s’amènera avec son sourire coutu-
mier !
— Si vous êtes mordu d’une pièce quelconque, et que
vous ne pouvez payer comptant, Aimé vous présentera T. M.
Collins, le comptable qui parle français, et celui-ci vous
proposera un plan. budgétaire qui vous conviendra. Car
CAMPBELL'S ne vous dira pas d'aller vous chercher de
l'argent!
La prochaine fois que vous songerez à une pièce d'ameu-
blement, pensez d’abord à CAMPBELL'S, et vous ne re-
gretterez pas.
TON
1
ELF SERVE
IFURNITURE
14520 - 111 Avenue, EDMON
Tél. 454-2481 |
D D ne den en à
Les communistes s’infiltrent
sensiblement dans le Québec
MONCTON-—Le communisme s'in-
filtre partout au Québec, même dans le
ministère de l'Education, a affirmé à
Moncton, M. Claude Bruchési, qui s’est
décrit comme “journaliste, écrivain, his-
torien, économiste et professeur de
Montréal,” de passage à Moncton. Le
‘communisme s’infiltre par tous les
moyens, en se servant du séparatisme,
chez certains universitaires et en par-
ticulier à l’Université de Montréal, dans
les moyens de diffusion. “Je dirais
même que le Mouvement laïque de
langue française est sans doute d’inspi-
ration communiste.”
M. Bruchési a ajouté, toujours en
parlant du communisme, que pour
ariver à ses fins, il agit sans tapage,
pour la plupart du temps, et réussit
ainsi à s'infiltrer et à s'immiscer en
se servant des mouvements, des or-
ganismes et des hommes en place.
“Pourquoi le communisme qui se trouve
dans tous les autres pays ne serait-il
pas dans les pays du Québec où le
climat politique est plus favorable que
jamais?”
Le directeur général de la Société
du bon parler français et président de
l'Institut national des affaires publiques
du Canada français a affirmé que les
minorités françaises en dehors du Qué-
bec, et principalement du Nouveau-
Brunswick et du Manitoba, peuvent sur-
vivre à une condition: c’est de bien
vouloir vivre,
Séparatisme
Comme ce semble être la question
que l’on pose à tous les gens venant
du Québebc, nous avons demandé à
M. Bruchési ce qu’il pensait du sépa-
ratisme et de l'indépendance. “A bien
y penser, je suis plus convaincu que
jamais que le Québec demeurera dans
le Canada” Il a expliqué qu’il est
fort possible que la constitution sera
modifée d'ici quelques années. “Le
Québec a besoin du reste du Canada
+
_ Claude Bruchési
comme le reste du Canada à besoin
du Québebe.” ‘
Il‘a qualifié de stupide la “révolu-
tion tranquille,” ajoutant qu'il ne s’agit
pas d’une révolution, mais plutôt d’un
réveil, d’une évolution, d'une prise de
consience du peuple canadien français
devant toutes:les possibilités.
“Et si le Québec se sépare, c'est
l'écroulement total et complet du Ca-
nada. “Qu’adviendra-t-il alors des
minorités françaises?”
M. Bruchesi n’a pas été élogieux
des sépartistes. Il les a accusés de ne
rien comprendre à ce qui a trait aux
minorités françaises au pays. Ils n’ont
pas Je souci du Canada français.
“Mais le jour où le Canadien fran-
çais sera économiquement fort, le
problème du sépartisme ne se posera
plus. Ça ira de soi qu’on nous respecte,
avec entité égale, comme groupe eth-
nique à part entière.”
Il a reproché à un grand nombre
de ses compatriotes du Québec de par- ”
ler un français archi-mauvais. Il at-
tribue cete situation à l’education et
au foyer qui, bien souvent, détruit ce
qui se fait à l’école en fait de bon
parler français.
A une dernière question posée au
sujet du changement dans le sytème
d'éducation du Québebc, M. Bruchési
a affirmé qu'on veut aller trop vite.
On veut adopter un système qui ne
cadre avec rien dans l'Amérique du
nord.
Revenant à l'infiltration communiste
au Québec, M. Bruchési en voit dans
certains ministères du gouvernement,
dont l'Education, dans les media d’in-
formations dans les syndicats et dans
bien d’autres mouvements. Il attribua
la vague de grèves au Québec depuis
quelques mois à cette influence étran-
gère.
.
L’Evangéline, malgré le coût,
doit demeurer quotidien
La commission d'enquête
Moncton. — L'Evangéline, le seul
journal de Jangue française dans les
Maritimes, doit demeurer quotidien et
continuer d’être publié à Moncton
comme par le pssé.
Telle est lune des recommandations
principales d'u nrapport de 95 pages.
préparé par une commission de cinq
membres formée en mars 1964 pour
examiner la structure et lavenir de
J'Imprimerie acadienne limitée, socié-
té éditrice de ce quotidien qui tire à
quelque 11,000 exemplaires.
Le rapport publié par Mgr Norbert
Robichaud, archevêque de Moncton,
qui avait lui-même nommé la commis-
sion, suggère que la gestion de l'Im_
primerie acadienne limitée soit con-
fiée à la Société de gestion atlantique
limitée, société de fiducie appartenant
en partie à un groupe d'hommes d’af-
faires.et sous le contrôle de la Société
VPAssomption de Moncton.
On avait décidé d’effectuer une é-
tude sur l'administration et les perspec-
tives d'avenir du journal parce que
celui-ci n'était pas rentable dans sa
forme actuelle,
La Société de gestion atlantique,
qui est une filiale de La Société l’As-
somption, examinera maintenant les re-
commandations avant de décider de
les accepter ou non.
Publié à Moncton depuis 1905, l'E-
+
D'après le rapport Kinsey:
vangéline appartient au peuple acadien
et sa gestion est confiée à l’évêque
acadien.
15 recommandations
Le rapport contient en outre une
quinzaine de recommandations traitant
de la politique future du journal et du
programme d'organisation de la société.
La commission estime que l’impri-
merie et le journal sont deux entités
séparées et devraient être considérées
comme telles pour fins d’administra-
tion. Elle recommande aussi qu’on ne
lance plus de campagne pour recueillir
des fonds pour renflouer l’entreprise
sur le plan financier.
On a organisé des campagnes de
souscriptions depuis 10 ans pour main-
tenir lPEvangéline à flot. L'an der-
nier, une grande campagne avait été
entreprise dans le Québec pour assai-
nir les finances du journal et lui per-
mettre d'envisager l'avenir sur un bon
pied.
Il est aussi suggéré que le journal
soit d'inspiration catholique plutôt
qu’un organe d’information catholique.
Si les conclusions du rapport sont a-
doptées, l’Evangéline sera confié com-
plètement aux laïcs et sera administri
comme n'importe quelle autre entre-
prise financière. |
On sait que le gouvernement Lesage
vient de faire un don de $100,000. à
ce quotidien.
La criminalité sexuelle est attribuée
plus à l'alcool qu'aux stupéfiants
ou à la pornographie
New York — L'alcool est beaucoup
plus souvent à l’origine de la crimina-
lité sexuelle que les stupéfiants ou la
pornographie, affirme un nouveau rap-
port de l’institut fondé par le docteur
Alfred Kinsey.
Ce rapport qui s'intitule “criminels
sexuels” (sex offenders) résulte d’une
analyse des interviews de 1356 mâles
blancs détenus pour atteintes diverses
à la moralité dans les prisons de Cali-
fornie et de l’Indiana. Ces interviews
ont eu lieu entre 1941 et 1955. Le doc-
teur Kinsey est mort en 1956.
Cette étude établit notamment que
77 pour cent des hommes qui ont me-
nacé de molester ou molesté des pe-
tits filles étaient en état d'ivresse, tout
comme 54 pour cent des hommes qui
ont violé des femmes de plus de 15
ans.
Tout en soulignant que l'alcool ne
fait que déclencher un désir latent, le
rapport Kinsey note que les images
pornographiques ont moins d'effet sur
un individu anormal que la vue d’une
femme, tout comme la vue d’un vrai rô-
ti a plus d'effet sur un affamé que la
photo d’un morceau de viande.
Leurs études ont également amené
les auteurs de cet ouvrage à découvrir
que les meurtres d'enfants pour motifs
sexuels étaient très rares, que les fem-
mes âgées étaient moins souvent violées
que les jeunes et qu'il était extraordi-
naïre qu'une petite fille soit attaquée
par un vieillard. ..
Les petites filles sont beaucoup plus
souvents attaquées par des amis ou des
Connaissances de leur famille que par
des inconnus, note encore ce rapport
qui estime que la notion du drogue ou
du dépravé qui se cache dans ombre
au coin d'une rue pour attaquer les
enafnts est le plus souvent le produit
de l'imagination des journalistes.
Le nouveau rapport Kinsey estime
enfin que la société moderne contribue-
rait à résoudre ces problèmes sexuels
en limitant ses lois à la répression des
cas ou il y a eu menace ou emploi de
la force, aux cas mettant en cause un
adulte et un enfants et au cas consti-
tuant un offense publique. Par contre,
conclut ce rapport, tout ce que deux ou
plusieurs adultes font entre eux volon-
tairement ne devrait.pas tomber sous le
coup de la loi.
No3%
CALENDRIER
COURTOISIE DE |
OYEZ! OYEZ!
Du 20 au 31 juillet, le
bureau de la Caisse Popu-
laire St-Joachim ne sera ou-
vert que le vendredi soir,
de 7 à 9 hres.
7MCKINLEY Lrp,
‘ ‘10007 - 109 RU "he
77 - EDMONTON.
TELEPHONE 42
+
‘J'ai pris
des vacances”
dit Lucien Rivard
Montréal, — Une batterie d'officiers
de police ont interrogé Rivard, mais
w’ont pas tiré beaucoup de choses du
présumé trafiquant de narcotiques, à
fait savoir un porte-parole de la Sûre.
té provinciale.
L'officier, qui a tenu à garder la.
nonymat, a déclaré que Rivard est un
gaillard qui agit en souplesse et au
demeurant peu joquace. Interrogé au
sujet de ses allées et venues depuis
son évasion sensationnelle de la prison
de Bordeaux le 2 mars, Rivard a ré.
pondu: “Je pense que vous voulez
vraiment savoir où je suis allé. Je
pense vous avor fait languir assez long-
temps, alors je vais vous le dire, J'ai
pris des vacances. Naturellement, j'ai
passé la plus belle partie de mon temps
dans la Belle Province.”
“Rivard n’est pas un sujet facile, à
déclaré l'officier, il a répondu à toutes
les questions mais toujours d’une façon
astucieuse, évasive et raisonneuse. Ri.
vard a beaucoup parlé mais ne nous a
rien dit.”
Un autre officier a fait savoir: “D'a-
près nos renseignements, Rivard a pas-
sé la majeure partie de son temps
dans les Laurentides. Nous y avions
posté des hommes immédiatement a-
près son évasion de Bordeaux”.
Un troisième officier a déclaré qu'il
est clairement établi que Rivard est
allé à Vancouver après son évasion.
à. ©
SUR L'EAU- À
DANS
L'EAU
En cour. — C'est le 19 août que
doit s'ouvrir l'enquête sur le cs
de Raymond Denis qui, selon le
rapport Dorion, aurait manipulé
Vaffaire du pot:de-vin cet tenté
d'empêcher la justice de suivit
son cours dans l'affaire Rivard.
Mme Rivard devra comparaitré
à ce procès.
FERD NADON
BIJOUTIER
REPARATION DE MONTRES
ET BIJOUX
en face de la “Bay”
10115 - 109ème rue Edmonton
VOULEZ-VOUS.
donner le CHRIST au monde
sous les livrées des
Soeurs de
la Charité (Soeurs Grises) ?
Leurs oeuvres variées, au pays et à
47 Le
étranger requièrent des membres de
toute profession.
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Edmonton, Alberta.
eignement, adressez-vous à :
Téléphone 424-9508
| ou :
599-6239